lundi 31 octobre 2011

Un garçon de 11 ans retrouvé pendu

Un garçon de 11 ans a été retrouvé mort pendu dans sa chambre de la ferme familiale de Burnevillers (Doubs), où était monté après avoir été réprimandé par son père, selon une information de la gendarmerie de Montbéliard.

L'enfant a été découvert hier soir peu avant 22 heures par un de ses cousins, pendu au crochet du lustre de sa chambre avec une ficelle utilisée pour lier les bottes de paille, a indiqué la gendarmerie, confirmant une information de France Bleu Belfort-Montbéliard.
D'après les premiers éléments de l'enquête, il était monté dans sa chambre un quart d'heure plus tôt après une remontrance de son père qui voulait faire cesser les chamailleries des enfants, a ajouté la gendarmerie
Le garçon était "normal, sans problème physique, ni psychologique, et il avait de bons résultats à l'école". Il aurait été victime d'un "coup de folie", a-t-on précisé de même source. Une vingtaine de membres de la famille étaient réunis dans cette ferme à l'occasion de la Toussaint.

L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Maîche (Doubs) qui devra déterminer s'il s'agit bien d'un suicide

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/31/97001-20111031FILWWW00337-un-garcon-de-11-ans-retrouve-pendu.php

Un enfant de 3 ans tué par un portail coulissant à Baulon

L’accident s’est produit ce vendredi en fin d’après-midi, au lieu-dit la Rennelais sur la commune de Baulon, à 30 km au sud-ouest de Rennes. L’enfant jouait avec ses deux cousins de 5 et 7 ans qui habitent juste à côté. Les deux cousins se sont amusés à faire coulisser le portail qui a dépassé le guide qui le maintenait dans la partie supérieure.
Le lourd portail métallique a alors basculé sur l’enfant qui se tenait juste derrière. C’est la mère du petit, alertée par le bruit, qui l’a découvert. L’enfant était mort, tué sur le coup.

dimanche 30 octobre 2011

Creil : écrasé en se rendant à la messe

Ce matin à Creil (Oise) à l’angle de la rue Aristide-Briand et de la rue de la République, un homme a été renversé par une BMW noire. Le conducteur roulait, semble-t-il, au-dessus de la vitesse limitée dans cette zone à 30 km/heure. Percuté de plein fouet, la victime, un Creillois d’une soixantaine d’années, est décédée quelques minutes après le choc.
Celui-ci se rendait à la messe avec sa compagne et traversait la rue pour rejoindre l’Église Saint-Médard. Survenu juste avant le début de la messe, l’accident a provoqué le trouble parmi les fidèles et plusieurs badauds. Le conducteur du véhicule mis en cause, seul à bord, a immédiatement été emmené par les forces de police.


http://www.leparisien.fr/creil-60100/creil-ecrase-en-se-rendant-a-la-messe-30-10-2011-1693583.php

Une jeune femme grièvement blessée dans un violent face-à-face

Une conductrice grièvement blessée et un conducteur indemne. Tel est le bilan de la violente collision frontale survenue hier à midi, à Saint-Marcel-de-Félines, au lieu-dit « Chassenay ».
Au volant d’une Renault Clio, une jeune femme de 22 ans, domiciliée à Pinay, circulait sur la départementale 56 en direction de Balbigny, où elle s’apprêtait à prendre son travail. Pour une raison indéterminée (chaussée glissante ?), elle s’est déportée sur la gauche de la chaussée, une cinquantaine de mètres après la sortie d’un virage à droite.
Au même moment, arrivait en sens inverse une Peugeot 306 que conduisait un Balbignois de 25 ans. Lequel n’a pu éviter le choc frontal, d’une violence extrême comme l’atteste notre photo.
Alertés, les pompiers de Neulise et de Balbigny se sont rendus sur place, tout comme les gendarmes de la brigade de Balbigny.
Touchée visiblement au bassin, la jeune femme, dont les jambes étaient coincées dans l’habitacle, a été désincarcérée et évacuée dans un état grave au centre hospitalier de Roanne. Indemne, le conducteur de la Peugeot 306 a été transporté à l’hôpital de Feurs pour observation.
Guère accidentogène, la RD 56 a connu hier son deuxième accident en l’espace d’une semaine. À la différence près que, vendredi 21 octobre, un seul véhicule était en cause.
Une jeune femme avait perdu le contrôle de sa voiture, avant d’être transportée dans un état grave au centre hospitalier.
http://www.leprogres.fr/loire/2011/10/30/une-jeune-femme-grievement-blessee-dans-un-violent-face-a-face

Yvelines : un couple séquestré à son domicile de Vernouillet

Nuit de cauchemar pour un couple d'une quarantaine d'années, domicilé à Vernouillet (Yvelines), ce vendredi 28 octobre 2011. Vers 23 heures, une femme de 37 ans et son mari, âgé de 43 ans, ont été séquestrés par trois individus, qui en ont profité pour leur dérober leur deux cartes bleue avec les codes, 90 euros en espèces et leur BMW break. Les malfaiteurs ont pris soin en partant de détruire le téléphone fixe,ainsi que les téléphones portables, afin que les victimes ne puissent pas donner l'alerte

http://www.leparisien.fr/vernouillet-78540/yvelines-un-couple-sequestre-a-son-domicile-de-vernouillet-29-10-2011-1692443.php

samedi 29 octobre 2011

Hier en début de soirée, une jeune fille s'immole par le feu

Les pompiers, qui sont intervenus pour un incendie dans une maison, rue de Prémont, n'ont rien pu faire pour sauver une jeune fille de 20 ans.

Il est un peu plus de 18 heures, ce vendredi, lorsque les sapeurs-pompiers de Fresnoy-le-Grand arrivent, au 5, rue de Prémont, à Montbrehain, pour un incendie. Un départ de feu vite maîtrisé. L'incendie est resté concentré dans une pièce du rez-de-chaussée, à l'intérieur de laquelle les pompiers découvrent un corps en partie calciné.
Celui de l'une des occupants des lieux, une jeune fille de 20 ans, prénommée Anaïs et qui serait originaire de Mennevret, en Thiérache.
C'est un des proches voisins qui a prévenu les secours, quelques minutes auparavant, ayant aperçu des flammes dans la maison.
Aussitôt, les gendarmes de la communauté de brigades de Bohain-en-Vermandois ont délimité un périmètre de sécurité afin de laisser intacte la scène du drame. Les gendarmes ont été rejoints par le capitaine Rozé, commandant en second de la compagnie de Saint-Quentin et les militaires de la brigade de recherches.

Une jeune fille discrète, fragile
Hier soir, selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un suicide. La jeune fille, dépressive, fragile moralement, se serait aspergée d'un produit inflammable, avant de mettre le feu.
Le maire, Gabriel Dirson, s'est rendu sur les lieux du drame. Il ne connaissait pas la victime : « Le couple est arrivé dans la commune, il y a quelques mois, mais il ne sortait jamais dans le village. C'est surtout son ami qui habitait ici. Elle, elle était là de temps à autre. »
Au moment des faits, la jeune fille se trouvait a priori seule dans la maison, son ami était parti pour une journée de pêche en Haute-Marne. Un technicien en identification criminelle s'est rendu sur place. Tard dans la soirée, un médecin légiste devait examiner la dépouille, avant qu'elle ne soit emmenée au centre médico-légal de Saint-Quentin.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hier-en-debut-de-soiree-une-jeune-fille-simmole-par-le-feu

Les vacances dans l'Aube tournent au drame : une fillette de Marconne inhumée aujourd'hui

Un drame s'est noué vendredi dernier à Chacenay, dans le département de l'Aube ...

(Champagne-Ardennes). Une fillette de 8 ans résidant à Marconne est décédée après l'explosion d'une cheminée. Ses obsèques seront célébrées aujourd'hui, à 15 heures, en l'église Notre-Dame d'Hesdin.
Hier, cinq jours après les faits, sa mère, Anne Cailleux, tentait de faire face dans la dignité. Mais la douleur était immense. « J'aurais préféré que ce soit moi. On n'a pas le droit de mourir à cet âge-là », lâche-t-elle. La petite Lola est morte sous ses yeux.

Un problèmesur la cheminée

Les faits se sont produits vendredi vers 21 heures. Anne Cailleux, sa fille et son compagnon étaient arrivés dans le petit village vers 16 h 30 pour y passer trois jours de repos. Ils ont posé leurs valises dans un gîte que la maman avait réservé sur le site Internet leboncoin.fr. Un peu par hasard. La petite famille ne connaissait pas la région. « Je ne voulais pas aller trop loin. Lola aimait bien la nature. Et comme elle était asthmatique, je m'étais dit que ça lui ferait du bien... », raconte-t-elle, la voix étranglée.
La bâtisse, qui n'était pas classée Gîte de France, avait l'air accueillant. Mais dans la soirée, les locataires ont remarqué que la cheminée, qui « était déjà allumée » à leur arrivée, avait visiblement un problème. C'était un foyer couplé à un système de circulation d'eau alimentant les radiateurs. « Elle faisait du bruit, comme une cocotte minute. On a ouvert la porte pour mettre du bois, mais ça a continué. » Jusqu'à l'explosion. Les trois occupants se trouvaient dans la pièce. La petite Lola était à quelques mètres du feu, sur une banquette. Elle a alors reçu à la tête un des débris projetés. Sa maman, légèrement blessée au pied, l'a immédiatement transportée à l'extérieur. Malgré l'intervention rapide d'un pompier volontaire se trouvant dans le voisinage, puis des secours, la fillette est décédée en quelques minutes.

Une plainte déposée

Lola était scolarisée en CE2 à l'école publique d'Hesdin. Aujourd'hui, sa mère cherche à comprendre. Elle a déposé une plainte contre les propriétaires. « On veut seulement que justice soit faite, que les personnes soient punies. C'est dommage à dire, mais si l'on ne veut pas qu'un tel drame se reproduise, il faut passer par là. » Une enquête a été ouverte pour éclaircir les raisons de ce drame (lire ci-dessous). Le parquet de Troyes cherche aussi à déterminer si ce gîte était bien déclaré comme tel.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=drame&source=newssearch&cd=8&ved=0CFMQqQIwBw&url=http%3A%2F%2Fwww.lavoixdunord.fr%2FLocales%2FMontreuil%2Factualite%2FSecteur_Montreuil%2F2011%2F10%2F27%2Farticle_les-vacances-dans-l-aube-tournent-au-dra.shtml&ei=WpGrTtDmHqz44QSm3KnjDg&usg=AFQjCNEikR2ulTCgOd6xc_8QtJAUCzbIZA&sig2=2NYMyOWZQOWqbJ8XizAohg

Tourcoing : le corps d'un homme repêché dans le canal

Ce vendredi matin, le corps d'un homme était découvert sans vie, flottant dans le canal, à l'angle des rues du Blanc-Seau et Ma Campagne, à Tourcoing.

Durant près de trente minutes, sapeurs-pompiers et médecins du SAMU ont tout tenté pour réanimer la victime.
En vain. L'homme, qui se promenait régulièrement le long du canal et avait été aperçu le matin-même par des riverains, est décédé.
Malaise ayant entraîné une chute puis une noyade ou geste désespéré ? Une enquête a été ouverte par la police pour déterminer les circonstances précises du décès de ce Tourquennoisâgé de 82 ans.

http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Metropole_Lilloise/2011/10/28/article_tourcoing-le-corps-d-un-homme-rep-ecirc.shtml

vendredi 28 octobre 2011

Suicide du commandant des pompiers de Rethel / Laurent Devie met fin à ses jours

Le commandant des pompiers de Rethel a mis fin à ses jours hier. La nouvelle a profondément choqué l'ensemble des acteurs réthélois.

LA nouvelle a fait l'effet d'une bombe à Rethel, hier vers 13 heures. Le commandant des sapeurs-pompiers Laurent Devie a mis fin à ses jours, alors qu'il se trouvait chez lui à son domicile, rue de la Charme à Biermes.
Ce quadragénaire, qui était né à La Romagne et qui connaissait très bien le secteur, n'avait pourtant donné ces derniers temps aucun signe de dépression ou de surmenage qui aurait pu laisser présager un tel acte.
C'est son épouse qui l'a découvert à midi passé, quand elle est rentrée à son domicile, elle l'a vu dans l'entrée, pendu.
Aussitôt, le Samu et les sapeurs-pompiers ont été alertés. Les hommes du centre de secours de Rethel ont ainsi dû pratiquer le massage cardiaque sur leur supérieur. Hélas, les gestes de réanimation n'ont pu suffire, Laurent Devie était déjà décédé.
Bien évidemment, comme toujours dans le cas d'un suicide, de multiples questions sont soulevées. Pourquoi ce geste ? Le surmenage ? Laurent Devie était un homme très occupé, il était à la fois le chef du groupement des pompiers de Rethel et le responsable des achats chez Smurfit-Kappa. Aurait-il eu des soucis personnels ? Toutes les questions de toute façon restent sans réponse.

« Il se dévouait corps et âme au service des autres »
Toujours est-il que Laurent Devie aurait prévu de participer ce dimanche aux Foulées rethéloises…
Les hommes et les femmes du centre de secours sont extrêmement choqués. Hier après-midi, ils restaient sans voix dans la cour de la caserne de Rethel. Difficile de décrocher un commentaire ou même une évocation. La caserne est orpheline de son chef.
Et les personnalités locales qui travaillaient avec lui sont toutes abasourdies (lire ci-dessous).
Un choc profond qui bouleverse aussi le Sdis de Charleville, où Laurent Devie, distingué de plusieurs médailles, était très apprécié. Sa hiérarchie que nous avons jointe à plusieurs reprises hier, ne souhaitait pas communiquer.
La gendarmerie, qui collaborait de très près avec lui, est sans voix également. Le commandant Douvier ne fera aucun commentaire, si ce n'est de préciser « Cela fait trois ans que je travaille avec lui, le commandant Devie mérite le plus grand respect : il se dévouait corps et âme au service des autres ».
Laurent Devie était âgé de 43 ans, il était marié et père de deux enfants, Antoine, 12 ans et Paul, 5 ans.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/suicide-du-commandant-des-pompiers-de-rethel-laurent-devie-met-fin-a-ses-jours

3 blessés dans un accident d'ascenseur

Une femme et ses deux enfants ont été "très grièvement blessés", à la suite d'une chute de six étages, en ce début d'après-midi, d'une cabine d'ascenseur dans un immeuble du XIe arrondissement de Paris.

Selon le porte-parole de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSSP), le colonel Frédéric Grosjean, une fillette de 7 ans a été transportée à l'hôpital Necker à Paris (XVe) avec un "pronostic vital engagé".

Un garçon de 4 ans a également été conduit à l'hopital Necker alors que leur mère, âgée de 40 ans, a été hospitalisée à la Pitié-Salpêtrière (XIVe). L'accident s'est produit peu avant 13h00 dans cet immeuble de sept niveaux, 15 rue Robert et Sonia Delaunay.

Selon le lieutenant-colonel Grosjean, l'appareil a chuté du 4e étage jusqu'au 2e sous-sol de cet immeuble très récent, qui appartient au parc HLM de Paris

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/27/97001-20111027FILWWW00575-3-blesses-dans-un-accident-d-ascenseur.php

Drame de Florensac : la plainte des parents de Carla classée ?

Je suis dégoûté, mais je ne vais pas m’arrêter là" soupire Sébastien Figuera. Quatre mois après le drame de Florensac, les parents de Carla, cette adolescente de treize ans tuée le 20 juin dernier à la sortie du collège ont été reçus lundi par Patrick Mathé, le procureur de la République de Béziers.
Ils avaient prévenu

Sébastien Figuera et son épouse avaient déposé plainte pour "non assistance à personne en danger", en visant le collège et les gendarmes : ils leur avait signalé dans les jours précédents les risques de représailles que Gaëtan, l’adolescent qui a frappé à mort leur fille, voulait exercer.
"Pour ma part, il n’y avait pas d’élément permettant de penser qu’il y avait, dans cette affaire, une non-assistance à personne en danger contre quiconque" indique Patrick Mathé." Mais j’ai remis la copie de la procédure à leur avocat pour qu’il puisse en faire l’étude et éventuellement m’apporter les éléments complémentaires. Officiellement, ce dossier n’est pas classé".
"C'est ma parole contre la leur"
Interrogés, le principal, la conseillère principale d’éducation et le gendarme intervenu sur l’affaire auraient nié avoir été alerté sur la menace que représentait Gaëtan. "C’est ma parole contre la leur. Pourquoi ne disent-ils pas la vérité ?" s’interroge le père de Carla.
"L’enquête fait le constat de négligences. Si elles n’avaient pas eu lieu, est-ce que le drame aurait eu lieu ?" se demande Me Abratkiewicz, leur avocat. Qui se dit "effaré" d’avoir appris, au cours de l’enquête, qu’un groupe de soutien à Gaetan avait été créé sur Facebook quelques heures après la mort de Carla.
http://www.midilibre.fr/2011/10/26/la-plainte-des-parents-de-carla-classee,408298.php

jeudi 27 octobre 2011

Liliane Bettencourt hospitalisée

Depuis son placement sous tutelle le 17 octobre, l'héritière de L'Oréal est «déprimée»...
A l’époque, elle s’appelait encore Liliane Schueller. C’était après guerre. Soignée pour un début de tuberculose dans un sanatorium suisse, la jeune femme fait la connaissance d’André Bettencourt. La rencontre va changer le cours de sa vie. La maladie, la rendre fragile des bronches pour toujours. C’est pour cela que Liliane Bettencourt a été, selon nos informations, hospitalisée cette semaine.
Elle souffre d’une pneumopathie contractée lors de son récent voyage à Londres. Admise mardi à l’hôpital américain de Neuilly (Hauts-de-Seine), elle devrait en sortir dans les prochains jours. Peut-être même ce jeudi. Mais l’infection de l’héritière L’Oréal est moins anodine qu’il n’y paraît. «Depuis son placement sous tutelle le 17 octobre, elle est complètement déprimée, assure une source proche du dossier. Et quand elle déprime, elle tombe malade.»

Son infirmier personnel rappelé en urgence

Quand Jean-René Farthouat, son avocat, est venu lui annoncer la décision de tutelle, l’octogénaire lui a ainsi répondu: «Alors, il ne me reste plus qu’à mourir!» A 88 ans, Liliane Bettencourt est désormais confiée à la responsabilité de sa fille Françoise et de ses deux petits-enfants. La décision ne lui plaît pas.
Pascal Wilhelm, son protecteur judiciaire, a beau avoir été révoqué, elle tente toujours de l’appeler en cachette. Quant à son infirmier personnel, il a dû être rappelé en urgence à son chevet. «Elle a passé deux nuits à pleurer parce qu’il n’était pas là, poursuit notre source. Le plus dur, c’est qu’elle ne comprend pas pourquoi on lui inflige ça…» Simplement parce qu’elle souffre, selon la juge, de la maladie d’Alzheimer. Mais aussi pour éviter que sa fortune, estimée à plus de 15 milliards d’euros, soit dilapidée.
http://www.20minutes.fr/article/813812/liliane-bettencourt-hospitalisee

Elle se jette du pont de Vandoeuvre sur le contournement de Nancy

Une femme de 54 ans s’est jetée du haut d’un pont de l’autoroute A33, vers 8 heures, ce matin, juste avant la grande descente de Houdemont. L'incident a provoqué pluis de 7 km de bouchons dans le sens Laxou - Houdemont.
La malheureuse a enjambé le parapet du pont qui se trouve au bout de la rue de Ludres, à Vandoeuvre, et a sauté sur les voies de l’autoroute, s’écrasant quelques mètres plus bas, sur le bitume, dans le sens de circulation Nancy Strasbourg.
Par miracle, les véhicules qui arrivaient de Brabois ont réussi à éviter le corps allongé sur l’asphalte. Les pompiers alertés sont arrivés rapidement sur les lieux. Ils ont prodigué des premiers soins à la victime, toujours en vie.
Cette femme de 54 ans est très gravement blessée. Elle a été transportée en urgence à l’unité de déchocage de l’hôpital central de Nancy. Les forces de l’ordre arrivées sur les lieux ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes du drame. La tentative de suicide ne fait guère de doute.
Le drame a provoqué de très importants ralentissements de la circulation, dans les deux sens

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2011/10/27/tentative-de-suicide-sur-l-autoroute-a33

L’hommage poignant à Lise, l'enseignante qui s'était immolée par le feu

C’est un témoignage poignant. Quelques mots envoyés de l’autre bout de la terre, de Tahiti où une famille a été touchée "en plein cœur" par le drame qui s’est noué à Béziers, dans la cour de la cité scolaire Jean-Moulin. Cécile Cahouzard, aujourd’hui professeure de mathématiques à Papeete, enseignait son savoir au sein de l’établissement biterrois jusqu’au mois de juin dernier. Lise Bonnafous, qui s’est immolée par le feu le 13 octobre dernier, était sa collègue. Son amie.
"Des moments d’amitié gravés dans nos cœurs"

Toutes deux partageaient plus qu’une même discipline. "Nous avons passé en sa compagnie de très bons moments pendant les repas de profs ou à la maison, pendant les pique-niques à la rivière ou les balades dans l’arrière-pays avec les enfants. Des moments d’amitié gravés dans nos cœurs", écrit-elle depuis son île paradisiaque.
Avec son époux Cyril, qui faisait aussi partie du cercle d’amis de Lise Bonnafous, et comme beaucoup des membres de la communauté enseignante, Cécile Cahouzard a difficilement supporté les premiers commentaires qui ont suivi cet acte. Elle ne cache pas que son amie avait traversé des moments pénibles sur le plan personnel - "sa fragilité était réelle, mais pas plus importante que celle d’une personne ayant vécu de nombreux drames personnels. Elle avait d’ailleurs pris en main ses difficultés personnelles en se faisant accompagner par un spécialiste" -, mais estime que ce drame n’est pas celui de la dépression : "Ce serait bien trop simple et ce serait mépriser la personnalité de Lise", assure-t-elle.
Les difficultés du métier
La collègue qu’elle était, avait très souvent eu l’occasion de parler avec Lise Bonnafous de leur métier, des difficultés qu’elles pouvaient rencontrer. "Elle avait souvent parlé de son rejet du système, à nous et à d’autres professeurs, elle avait même écrit une lettre sur une messagerie professionnelle académique. Elle avait essayé des démarches douces et solitaires, hors des institutions habituelles de dialogue avec l’administration. Sans obtenir de résultat probant à ses yeux", se souvient Cécile Cahouzard, qui a essayé, avec d’autres, "d’adoucir ses positions". Mais en vain...
Comme sa famille, comme tous ses proches, Cécile et Cyril Cahouzard restent donc persuadés que ce geste choquant prend son fondement "contre les dérives d’un système qu’elle rejetait profondément, et comme elle l’a dit, “pour vous”, pour ses élèves. S’immoler, c’est se révolter et se sacrifier pour une cause, ce n’est pas se suicider", écrivent-ils, trempant leur plume dans l’encre de la douleur. Ils espèrent donc qu’il y aura "un après-Lise". Que cette mort, aussi tragique soit-elle, permettra d’ouvrir le débat. Vers une école meilleure.
http://www.midilibre.fr/2011/10/26/l-hommage-poignant-a-lise,408283.php

Drame de Saint-Mars-du-Désert : le policier aurait tué son amie avant de se suicider

Les premiers résultats des autopsies le confirment : le policier retrouvé mort dimanche à Saint-Mars-du-Désert aurait tué sa compagne avant de se suicider. Pour le médecin légiste, la femme, âgée de 37 ans, aurait été abattue d’une balle tirée à bout touchant, sur le front. L’homme, 35 ans, aurait ensuite retourné l’arme contre lui, se tirant une balle dans la bouche.
Les gendarmes ont découvert les corps dimanche. Ils avaient été alertés par les policiers du commissariat de Nantes, inquiets de ne pas voir leur collègue prendre son service.

mercredi 26 octobre 2011

Un cycliste tué percuté par un poids lourd sur la RN4

Hier après-midi, un cycliste âgé de 45 ans a été percuté par un poids lourd sur la RN4 entre Blacy et Vitry. Il est décédé.

Didier Wehrung, cuisinier au relais routier Maison Blanche, effectue chaque jour à vélo le trajet entre son travail et son domicile vitryat.
Sur deux kilomètres, il emprunte donc la route nationale 4 et son incessant ballet de véhicules : voitures, camions, convois militaires. « Il a l'habitude de porter un gilet jaune et de rouler entre les plots blancs qui longent la chaussée et la glissière de sécurité », indique son patron, qualifiant son employé de « très bon élément ».
Hier à 14 h 35, un poids lourd immatriculé en Meurthe-et-Moselle qui roulait, comme lui, en direction de Vitry, l'a percuté par l'arrière, au niveau de l'ancien garage Citroën.
Le cycliste a été projeté à terre et s'est retrouvé coincé sous la glissière de sécurité. À l'arrivée des pompiers de Vitry-le-François, il était inconscient.
Le Smur du centre hospitalier a prodigué les premiers soins au blessé dans le véhicule d'assistance aux victimes des pompiers.

Opéré
Ce n'est qu'à 15 h 30 que le cycliste a été conduit à l'hôpital afin de subir des examens et d'être opéré. Il n'a malheureusement pas survécu à ses blessures. Didier Wehrung laisse une femme et un enfant.
Le chauffeur du poids lourd, un jeune homme, était sous le choc, il a aussi été pris en charge par les pompiers et hospitalisé.
Les premiers tests d'alcoolémie effectués sur sa personne par la gendarmerie se sont avérés négatifs.
Le routier a-t-il fait un écart ou commis une faute d'inattention ? Une enquête a été ouverte par la brigade de Vitry pour déterminer les circonstances de l'accident.
La Direction interdépartementale des routes Est (Dir Est) était aussi présente sur place pour baliser et signaler l'accident, qui a causé un ralentissement à l'approche de la cité rose.
Les gendarmes ont aussi régulé la circulation pour permettre aux secours d'intervenir en toute sécurité

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-cycliste-tue-percute-par-un-poids-lourd-sur-la-rn4

Une femme de 68 ans tente de s'immoler par le feu devant l'Elysée

Une femme de 68 ans, qui a tenté de s'immoler par le feu mercredi matin devant le palais de l'Elysée, où se tient le conseil des ministres hebdomadaire, en est sortie indemne, grâce à l'intervention d'une policière, a-t-on appris de sources policières.
Cette femme s'est présentée devant le palais de l'Elysée vers 10 h 30, en plein conseil des ministres, et a demandé à entrer pour parler avec un ministre "pour évoquer ses problèmes de logement", selon cette source. "Elle avait sur elle une petite bouteille d'alcool à brûler et devant le refus, elle a alors tenté de s'immoler. Un de ses vêtements a pris feu", a ajouté cette source.

Une policière blessée à la main
Une policière de la préfecture de police de Paris de faction devant l'Elysée est alors intervenue "pour éteindre ce petit départ de feu", a précisé cette source. La policière a été légèrement blessée à la paume d'une main.
La femme de 68 ans, "a priori n'a pas été brûlée", selon cette source. Elle a été prise en charge par les pompiers à proximité du palais de l'Elysée, a constaté un journaliste de l'AFP. Elle a ensuite été conduite vers l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Paris.

http://www.midilibre.fr/2011/10/26/une-femme-tente-de-s-immoler-par-le-feu-devant-l-elysee,408133.php

Châlons-en-Champagne / Au grand Jard Un septuagénaire retrouvé noyé

Hier matin, aux environs de 7 heures à Châlons-en-Champagne, des passants ont découvert le corps d'un septuagénaire aux abords du grand Jard. Ils ont immédiatement prévenu les services de police qui se sont rendus sur place pour procéder aux premières constatations. Les pompiers, également dépêchés sur les lieux, n'ont pu que constater la mort du Châlonnais alors qu'ils le ramenaient sur la terre ferme. Selon le médecin légiste qui a examiné le corps, la mort du septuagénaire n'était pas d'origine criminelle

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/chalons-en-champagne-au-grand-jard-un-septuagenaire-retrouve-noye

mardi 25 octobre 2011

Pontault-Combault : une fillette écrasée par une camionnette

Une fillette de trois ans est décédée mardi, à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), sur le parking de la gare, écrasée par camionnette qui effectuait une marche arrière. Le tragique accident s'est produit vers 14H30. Une jeune femme de 23 ans, au volant de la camionnette, a effectué une marche arrière pour se garer mais n'a pas vu cette fillette qui se trouvait derrière le véhicule, selon des sources policière et judiciaire.
Le véhicule a percuté l'enfant et roulé sur lui à deux reprises. Il semble que la mère de la petite victime, présente au moment du drame avec un autre enfant dans les bras, ne tenait pas la fillette par la main.

Arrivés rapidement sur place, les pompiers ont fait le nécessaire pour maintenir la fillette en vie mais celle-ci est décédée. La conductrice n'est pas connue des services de police et selon les premiers résultats des analyses n'était pas alcoolisée. Selon les premiers éléments de l'enquête, elle n'était pas seule dans la camionnette.

Selon nos informations, la mère de la victime et la conductrice, toutes deux en état de choc, ont été hospitalisées respectivement à Lagny et à Melun.
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/pontault-combault-une-fillette-ecrasee-par-une-camionnette-25-10-2011-1685461.php
L'enquête a été confiée au commissariat de Pontault-Combault

Une nonagénaire morte depuis le 22 août découverte dimanche

Alertés par l’une des filles de la victime, les policiers dijonnais ont découvert dimanche après-midi, dans un appartement situé au second étage d’un immeuble proche du centre-ville, le corps momifié d’une femme de 90 ans, décédée depuis le 22 août.
L’une des filles de la nonagénaire, âgée d’une soixantaine d’années et domiciliée à Dijon, a été placée en garde à vue après avoir expliqué qu’elle savait que sa mère était décédée, mais ne l’avait révélé à personne.
Elle a été remise en liberté dans la journée de lundi, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle : l’autopsie a démontré que la nonagénaire, malade, était décédée de mort naturelle, et l’enquête a appris aux policiers que sa fille n’avait pas profité de sa mort pour toucher indûment sa retraite ou d’autres prestations.

http://www.bienpublic.com/actualite/2011/10/24/dijon-morte-depuis-le-22-aout

Un garçon de 10 ans retrouvé pendu à Roubaix

Le drame a eu lieu lundi, en début d'après-midi : un garçon de 10 ans a été retrouvé pendu dans sa chambre à Roubaix. "Selon les premiers éléments dont nous disposons, l'enquête s'orienterait plutôt vers un suicide", ont déclaré les policiers, confirmant une information de Nord Eclair.

C'est sa cousine de 12 ans, en visite dans la famille, qui l'a retrouvé peu avant 13 heures, pendu à son lit avec sa ceinture de kimono. Les secours ne sont pas parvenus à le réanimer.

Environ 15 minutes plus tôt, le garçonnet avait été réprimandé par ses parents. "Pour l'instant, il est trop tôt pour savoir si cette réprimande est à l'origine du drame ou pas", ont expliqué les policiers. La famille de l'enfant, "extrêmement choquée", devrait être entendue prochainement. Une autopsie du corps sera également pratiquée

Saint-Gildas-de-Rhuys (56) : deux femmes se noient sur la plage de Port-Maria

Cet après-midi, vers 14 h, deux femmes, âgées de 49 et 67 ans, se sont noyées sur la plage de Port-Maria à Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan). Les deux Parisiennes qui étaient en vacances dans la commune ont entrepris de se baigner alors que la mer commençait à se former sous l'effet du vent.
Courant fort
Le courant les a emportées vers le large laissant impuissante leur amie restée sur la plage. C'est elle qui a donné l'alerte mais, à l'arrivée des pompiers (une quinzaine au total) et de l'hélicoptère de la Sécurité civile à bord duquel avaient pris place les pompiers plongeurs de Vannes, il était déjà trop tard.

lundi 24 octobre 2011

Verglas: un mort ce matin dans le haut - Doubs

Ce matin, à 5 h 30, un automobiliste a glissé sur une plaque de verglas, à un kilomètre de la frontière suisse, sur la commune de Villers-le-Lac. La voiture a fini sa course contre un muret. Le conducteur est alors sorti de son véhicule pour appeler les secours, en précisant qu'il n'était pas blessés mais qu'il voulait signaler la présence de verglas.
C'est à cet instant qu'une autre voiture a surgi. L'automobiliste, victime de la même plaque de verglas a perdu le contrôle de sa voiture avant de heurter de plein fouet le premier automobiliste qui est malheureusement décèdé sur le coup.
 

Un jeune de 19 ans tué dans un accident de voiture

Un garçon de 19 ans est mort samedi soir vers 23 heures route de Montaigut à l'entrée de Mondonville après avoir perdu le contrôle de son véhicule qui s'est littéralement entouré autour d'un platane au bout d'une ligne droite.
Le passager de la Peugeot 406 break, Lilian Saremejane, 20 ans, a été désincarcéré du véhicule par les pompiers, médicalisé sur place par une équipe du SMUR 31 avant d'être évacué vers l'hôpital Purpan et hospitalisé aux urgences. Ce maçon, domicilié à Bretx, souffre de multiple traumatismes et de plusieurs fractures. Le pronostic vital est engagé. Quand ils sont arrivés sur les lieux du drame, les équipes de secours ont essayé de réanimer Sylvain Seret, le conducteur. Cet habitant de Thil n'a pas pu être sauvé.

Le rugby en deuil

Sa mort et la gravité des blessures de son copain Lilian Saremejane ont semé la consternation dans le milieu du rugby de l'ouest de la Haute-Garonne, de Montaigut, à Saint-Paul, jusqu'à Lévignac et L'Isle-Jourdain. Une entente existe entre ces communes et les voisins gersois pour les équipes de jeune. Sylvain Seret et Lilian Saremejane jouaient en Belascain, une catégorie intermédiaire (jusqu'à 20 ans).
Samedi avec leur club, ils ont battu le TUC, à Toulouse. Hier tout le pôle jeune de l'US Lisloise était assommé par la terrible nouvelle. Les coéquipiers de Sylvain et Lilian, qui avaient prévu de se retrouver pour regarder la finale du Mondial sont restés ensemble pour tenter de se remonter le moral. Une journée de communion en attendant de rendre un dernier hommage à Sylvain Seret à l'occasion de ses obsèques.
Sylvain Seret est la 50e personne qui trouve la mort sur les routes de la Haute-Garonne depuis le début de l'année. Les gendarmes de Beauzelle ont ouvert une enquête sur les circonstances du drame.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/24/1199911-mondonville-un-mort-et-un-blesse-grave.html

Un coup de fusil dans le dos

Un jeune homme de 17 ans, demeurant à Quetigny a été grièvement blessé vendredi soir dans une allée du parc du Grand Chaignet à Quetigny vers 20 heures. Ce sont les nombreux riverains de ce quartier qui encercle le parc qui ont appelé la gendarmerie, alertés par les cris et les bruits qui résultaient d’une bagarre générale qui opposait alors deux bandes rivales de jeunes. La bagarre a véritablement dégénéré lorsqu’un coup de feu a été tiré. Il s’agissait d’un coup tiré avec un fusil de chasse et c’est à ce moment qu’un jeune homme s’est écroulé. Il venait d’être touché dans le dos par une gerbe de chevrotines. Il a été hospitalisé en soirée et opéré hier matin. Ses jours ne sont heureusement pas en danger. C’est dans ce contexte encore confus que la brigade de gendarmerie de Quetigny et la section de recherche de la compagnie de gendarmerie de Dijon ont commencé leurs investigations.
Hier, en fin de journée, les enquêteurs tentaient de cerner les mobiles qui avaient pu provoquer cet affrontement. Ils tentaient également de cerner le plus exactement possible le nombre de personnes impliquées et leur origine géographique. S’agissait-il d’une bande venue d’un quartier de Dijon comme le prétendait la rumeur ?

Pourquoi cette violence ?

Jusqu’ici, les premiers protagonistes présumés n’avaient jamais fait particulièrement parler d’eux. Aucune tension particulière ne semblait avoir été ressentie dans le quartier, avant cette bagarre. S’agirait-il d’un règlement de compte sur fond de trafic de stupéfiants ? Cela semble probable, mais pour l’instant, rien n’a encore étayé cette hypothèse. Dans l’immédiat, on ne peut formuler que des hypothèses s’appuyant sur quelques rumeurs qui circulent dans le quartier.
Hier, sur le terrain de foot, plusieurs joueurs parlaient à demi-mot de l’affaire car ce serait l’un de leurs copains qui aurait été atteint par ce coup de fusil mais tout le monde restait très discret.

Les rumeurs

Une autre personne déclarait avoir reçu la visite des gendarmes qui auraient cherché plus précisément un individu qui serait en fuite ou qui se cacherait.
Même si un certain silence est observé par certains jeunes, impliqués directement ou pas, il ne fait pas de doute que la solution ne tardera pas à surgir, car trop de témoins directs ont vu les faits pour que le secret soit gardé très longtemps.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/10/23/un-coup-de-fusil-dans-le-dos

dimanche 23 octobre 2011

Romain, 21 ans, décède au gymnase

Un jeune homme de 21 ans, apprenti au CFA (centre de formation des apprentis) de Cahors, est décédé vendredi matin vers 9h20, au gymnase du stade Pierre-Ilbert à Cahors. C'est à l'issue de la séance de sport que Romain Feuillu s'est effondré brusquement, victime d'un arrêt cardiaque que rien ne laisser présager. En dépit de l'intervention de l'enseignant et des secours rapidement sur place, le jeune homme n'a pas pu être ranimé. Une enquête a été ouverte par la police. Cette annonce a jeté la stupeur au Vigan où la famille de Romain était installée depuis quelques années et déjà tragiquement marquée par le deuil, l'an dernier. Romain travaillait en alternance dans une entreprise locale. «Tous les personnels du CFA et de la chambre de Métiers sont très affectés par ce drame et présentent leurs condoléances au papa de Romain», indiquait hier, Serge Crabié, président de la Chambre de Métiers.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/23/1199451-cahors-romain-21-ans-decede-au-gymnase.html

Lille: une jeune décède d'une méningite

Une étudiante de l'Edhec, âgée de 20 ans et d'origine marocaine, est décédée jeudi à Lille, d'une méningite de type C, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'Agence régionale de santé (ARS).

Un autre cas de méningite a également été signalé chez un autre étudiant d'une autre école, mais fréquentant les mêmes lieux que la jeune femme, a indiqué l'ARS dans un communiqué. "Les analyses réalisées indiquent que la souche du premier cas (un méningocoque de type C) est identique à celle identifiée en 2010 parmi la population étudiante de l’Université catholique de Lille", où au moins quatre cas de méningite avait été signalés, est-il ajouté.

Dès le signalement du premier cas le 6 octobre, l'ARS a distribué des traitements préventifs antibiotiques à toutes les personnes ayant pu être en contact avec les personnes touchées par la maladie, et a effectué "dans certains cas une vaccination". A la demande de l’ARS, les directions des écoles ont recommandé aux étudiants de se faire vacciner, et de se rapprocher de leur médecin traitant.

En octobre 2010, l'ARS avait mené
une vaste campagne de vaccination à destination des 22.000 étudiants de l'Université catholique de Lille, après la découverte de plusieurs cas de méningite parmi les étudiants.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/22/97001-20111022FILWWW00476-lille-une-etudiante-decede-d-une-meningite.php

samedi 22 octobre 2011

Hénin-Beaumont : retrouvé mort à son domicile... depuis plusieurs semaines

Terrible drame de la solitude que celui qui a créé l'émoi, en cette fin de semaine, à la résidence du Ponchelet, située en entrée de ville d'Hénin-Beaumont.

Depuis quelques jours, les voisins se plaignaient d'une odeur incommodante qui avait envahi la cage d'escalier de ce petit immeuble de quatre étages. Et puis, jeudi, le concierge de l'immeuble, intrigué par la boite aux lettres pleine à craquer d'un locataire n'ayant pas donné signe de vie au bailleur depuis deux mois, et ne répondant à personne, se décide à appeler les pompiers. Qui, en pénétrant dans l'appartement où régnait une odeur pestilentielle, découvrent le corps sans vie de Pierre Wasielewski.
Âgé de 55 ans, ce dernier vivait apparemment en ermite, n'ayant dans la région ni famille ni amis. Décédé depuis plusieurs semaines, il reste à établir si l'Héninois est décédé de mort naturelle ou par autolyse.
Les autorités n'ayant pu contacter la moindre famille du défunt, son corps a été transféré à la morgue du centre hospitalier de Lens. La municipalité d'Hénin-Beaumont prendra en charge son inhumation, en début de semaine, au carré des indigents de la commune.
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Artois/2011/10/22/article_h-eacute-nin-beaumont-retrouv-eacute-mor.shtml

après le drame du restaurant rue monge

Mercredi, un sexagénaire est décédé dans un restaurant après s'être étouffé en mangeant. Un événement dramatique qui aurait pu être évité si l'entourage de la victime et/ou les clients avaient tenté de le secourir en pratiquant la méthode de Heimlich, qui permet de désobstruer les voies respiratoires en une fraction de seconde. Cette méthode n'est en effet encore que trop peu connue du grand public.
Elle est pourtant assez simple à apprendre et ne nécessite aucune connaissance médicale. Deux membres de la rédaction du Bien public, qui ont pratiqué la méthode de Heimlich pour sauver une personne de leur entourage qui était en train de s'étouffer, témoignent aujourd’hui de leur expérience. Il y a d'abord l'histoire de Marie, 28 ans, qui se rappelle avoir évité la mort à une de ses camarades de lycées il y a dix ans, en pratiquant la méthode de Heimlich sans l'avoir jamais apprise auparavant.
"Je me rappelle qu'on dégustait des bonbons Arlequin chez elle, tout en faisant une bataille de coussins entre amis... Au bout d'un moment notre camarade ne jouait plus. Elle était appuyée contre le mur et son visage était devenu violet. Sous l'euphorie du moment, tout le monde rigolait en gloussant : "Oh la vache, regarde Cécile, elle est d'une drôle de couleur" se rappelle la journaliste.
"Paralysé devant la situation"
Mais au bout de quelques secondes, l'événement tourne à la mauvaise blague et les lycéens comprennent que la situation est devenue critique. "J'ai compris que c'était sérieux quand j'ai vu ma copine pleurer et se taper contre la poitrine. Tout le monde a arrêté de rigoler, et là c'était la panique". Heureusement, le père de Marie, maître nageur sauveteur, l'avait depuis longtemps sensibilisée aux gestes qui sauvent.
"Il ne m'avait jamais appris la technique, mais il m'a toujours dit que même si on ne savait pas bien faire les gestes de premiers secours, il valait mieux les essayer que de ne rien faire". Sans hésiter, la jeune femme place ses poings sous le sternum de la victime. "Je me rappelle, j'ai prévenu mon amie que j'allais appuyer très fort...". Dès la première tentative, la manœuvre fonctionne. "Et le bonbon est ressorti de sa trachée comme une fusée avant de s'exploser contre le mur... Je prends conscience aujourd’hui que je lui ai sans doute sauvé la vie… ».
Sauver la vie de quelqu’un, c’est également ce qu’a fait la femme de Philippe, 36 ans, l’hiver dernier. « Nous étions à un dîner de famille et mon beau-père discutait tout en mangeant des noisettes », entame le journaliste. « Tout à coup, il s’est arrêté puis est devenu tout rouge… On a vite compris qu’il s’étouffait », continue-t-il avant de confier que lui, « s’est trouvé paralysé devant la situation ». Son épouse, qui avait suivi une formation aux premiers secours dans le cadre de son travail, tente donc de le guider pour pratiquer la méthode de Heimlich.
« Mon beau-père fait plus de 100 kilos, on pensait que un homme pourrait plus facilement le dégager ». Mais, même sous les bons conseils de son épouse, l’opération échoue. C’est donc madame qui s’improvisera sauveteur. « Elle s’est mise derrière son père et a appuyé plusieurs fois. Ça a fini par le libérer ».
Deux expériences, tentées un brin au hasard, qui prouvent l’efficacité d’une manœuvre de secours à la portée de tous.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=drame&source=newssearch&cd=6&ved=0CEgQqQIwBQ&url=http%3A%2F%2Fwww.bienpublic.com%2Factualite%2F2011%2F10%2F21%2Fla-methode-d-heimlich&ei=fXOhTvTxDIvZsgbBzYCeAw&usg=AFQjCNGT8QBDL-L85D5LPKcXHf9QJ4CgbA&sig2=p9u-0rK3UYlOZJp06rTf3Q

Meurtre de Bouchet : toujours le mystère

Le parquet a ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire mardi, une semaine après le meurtre de Bouchet. Un juge d’instruction a été saisi. L’enquête des gendarmes de la section de recherches de Grenoble se poursuit dans la plus grande discrétion. Des prélèvements ADN sont en cours d’analyse. Qui a tué Véronique Crettaz dans son gîte idyllique du “Grand Bosquet” et pourquoi ?
La quinquagénaire sera incinérée et ses cendres rapatriées en Suisse, son pays d’origine. Le meurtre cause une vive émotion sur les rives du lac Léman où Véronique Crettaz avait été commerçante et où elle avait créé une grande brocante très populaire avec sa compagne.
Les gendarmes ne semblent pas s’intéresser à une éventuelle piste suisse. La police cantonale vaudoise affirme que ses homologues français ne l’ont pas contactée.

http://www.ledauphine.com/drome/2011/10/20/meurtre-de-bouchet-toujours-le-mystere

vendredi 21 octobre 2011

Un policier de Vaulx-en-Velin se suicide

Un gardien de la paix, récemment affecté au commissariat de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon, s'est suicidé hier avec son arme de service, a-t-on appris vendredi de source syndicale. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, était précédemment affecté dans le département de la Seine-Saint-Denis. Il avait été muté dans un premier temps à la Direction départementale de la Sécurité Publique, dans le Rhône, avant de rejoindre le commissariat de Vaulx-en-Velin, a précisé Jean-Paul Borrelly, secrétaire régional du syndicat Alliance, dont le policier était un adhérent.

Selon M. Borrelly, ce gardien de la paix, marié à une policière et papa d'un enfant en bas âge, "n'est pas arrivé contraint et forcé à Vaulx-en-Velin, mais à sa demande". "Plusieurs facteurs ont conduit cet homme à commettre ce geste", a estimé le responsable syndical, qui s'est dit "profondément peiné" par cet évènement.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/21/97001-20111021FILWWW00630-un-policier-de-vaulx-en-velin-se-suicide.php

Une femme se donne la mort en sautant dans la Brenne

Le corps sans vie d’une femme de 59 ans a été retrouvé dans l’eau de la Brenne, à Montbard, dans les environs de la rue Champfleury.
C’est une des patrouilles mises en place par la gendarmerie qui l’a repéré aux alentours de 17 heures. Les militaires avaient été alertés trois heures plus tôt par un ami de la victime, inquiet de ne pas la trouver au rendez-vous qu’ils s’étaient fixé à midi.
Une enquête de voisinage a permis de déterminer que les bords de la Brenne étaient l’un de ses lieux de promenade favori et, ainsi, de cibler les recherches.
La femme, qui vivait dans le quartier de la rue Diderot, était semble-t-il fragilisée psychologiquement depuis longtemps et avant déjà tenté de mettre fin à ses jours.

http://www.bienpublic.com/haute-cote-d-or/2011/10/21/une-femme-se-donne-la-mort-en-sautant-dans-la-brenne

Le choix de l'immolation par le feu

Une habitante de Doullens a tenté de se suicider, dans sa cage d'escalier, en s'immolant par le feu. Un moyen violent, de plus en plus médiatisé, et qui semble faire des émules.

Il y a une femme qui brûle!», hurle soudainement un homme dans la cage d'escalier. Mercredi, à 19h30, à Doullens (dans la Somme, à 30km au nord d'Amiens), c'est à une torche vivante que fait face cet homme. Une vision d'horreur.

«Nous avons entendu crier dans l'escalier. Ma femme, Karine, a ouvert la porte et a vu une bouteille en plastique qui brûlait sur l'inter-palier. J'ai regardé s'il y avait un extincteur. La gardienne m'a dit qu'il n'y en avait pas. Je suis monté à l'autre palier. J'ai tourné la tête et j'ai vu qu'elle brûlait à sa porte», raconte Jean-Luc Chireux.
Un autre voisin, Olivier Lagache, accourt. Comprenant très vite la situation, il se presse d'aller chercher un seau d'eau, et le jette sur la malheureuse. Les habits de la victime ont été entièrement brûlés. «Elle était déjà incendiée quand je l'ai vue, ça a été très vite», explique Olivier. Le jeune homme ne se considère pas comme un héros: «J'ai fait ça instinctivement, sans me poser de question».


Elle avait laissé une lettre expliquant son geste


La porte d'entrée du logement de la victime ainsi qu'une partie du mur de l'inter-palier sont noircies par les flammes. Les habitants de l'immeuble, inquiets de la présence de conduites de gaz de ville, préfèrent sortir. Agnès, 51 ans, est très gravement brûlée sur toute la partie supérieure de son corps. Elle est cependant consciente. Ses sauveurs la montent jusqu'à son appartement, et l'installent dans son canapé en attendant l'arrivée des secours. Son état nécessite son évacuation vers l'hôpital des grands brûlés de Lille (Nord). Son pronostic vital n'est pas engagé.

Agnès vit seule dans son appartement, au dernier étage de l'immeuble, rue des Neuf Moulins. Sans emploi, elle est divorcée. Dépressive, elle téléphonait régulièrement aux pompiers et aux gendarmes, rapporte son voisinage. La quinquagénaire avait laissé une lettre sur une table expliquant son désespoir, son intention d'intenter à sa vie. Hier après-midi, les gendarmes ont procédé à l'audition des témoins. Agnès se serait immolée par le feu en utilisant de l'essence. C'est en tout cas l'odeur de ce combustible qui a été senti sur place.

«Elle a peut-être eu l'idée en regardant les informations à la télévision», dit une voisine.

Un fait divers tragique marque en effet l'actualité nationale: le suicide par le feu d'une professeur de mathématiques dans un lycée de Béziers jeudi dernier. Une femme de 77 ans s'est également immolée par le feu dimanche à Talence (Gironde). Médiatisé aussi, on pourrait citer le cas de ce jeune Tunisien qui par un acte similaire en décembre2010, avait participé à lancer un vaste mouvement de contestation politique dans le pays.

Reste que choisir d'en finir avec la vie de cette manière interpelle à chaque fois, par son caractère spectaculaire, souvent perçu comme un mode de revendication. «Il faut se garder de toute généralisation, restons prudents dans ce genre de cas», nous a confié hier un médecin psychiatre de la région. «Pour exprimer la même signification psychique, cette personne aurait pu passer à l'acte autrement le lendemain.» Et ce malgré la douleur indicible provoquée par l'immolation. «La personne peut très bien se surprendre elle-même par son propre sujet.»
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Le-choix-de-l-immolation-par-le-feu

Villeneuve-sur-Lot. Une minute de silence pour la policière tuée au sabre à Bourges

Intense moment d'émotion devant le commissariat de Villeneuve : c'était hier qu'avaient lieu les obsèques d'Anne Pavageau, cette jeune policière basée à Bourges qui a été tuée en service le 14 octobre. Le personnel en tenue d'un côté, ceux en civil de l'autre, sous les ordres du capitaine Rivière, tous ont observé une minute de silence, comme dans tous les commissariats de France, à 15 heures, moment du début des obsèques nationales de la jeune femme.
Les gendarmes de la compagnie de Villeneuve étaient également représentés par le capitaine Cotillon.
À travers cette cérémonie, « c'est un hommage rendu à tous les policiers et les gendarmes » a déclaré François Fillon quelques jours après ce drame qui a beaucoup marqué les esprits, tant dans la population que parmi les forces de l'ordre. « Dans ces moments-là, nous pensons tous à tous ceux qui sont décédés en service, et toujours au service de la population » pouvait-on entendre dans les rangs des policiers quelques instants après cette courte mais émouvant cérémonie.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/21/1198001-une-minute-de-silence-pour-la-policiere.html

Affaire Marie-Jeanne : qui est vraiment Anthony Draoui ?

Quatre mois jour pour jour après la découverte du corps en partie calciné de Marie-Jeanne Meyer, un homme est toujours activement recherché. C’est, pour l’heure, le témoin principal dans cette affaire : Anthony Draoui. Un individu violent. Très violent. C’est ce que traduisent deux jugements prononcés récemment par deux tribunaux correctionnels. Le jeune homme âgé de 19 ans, qui était convoqué le 16 septembre et le 18 octobre, respectivement devant les tribunaux de Privas et Valence, a été condamné, en son absence, à un an de prison ferme avec mandat d’arrêt. Il avait porté des coups d’une extrême violence à sa mère
À Tournon-sur-Rhône en Ardèche, le 11 mars 2011, Anthony Draoui avait porté, sur la voie publique, de violents coups de poing et de pied à sa mère. Ce 11 mars, les gendarmes ardéchois, alertés peu après l’agression, interpellaient Anthony Draoui. Ivre, le jeune homme avait en sa possession un couteau à viande qui dépassait de sa poche. Deux témoins de cette agression confiaient alors aux militaires que les coups avaient été portés avec une extrême violence. Le garçon frappant notamment sa mère à la tête alors qu’elle était à terre.
Six mois plus tôt, en septembre 2010, sur la même commune ardéchoise, c’est un voisin de la mère d’Anthony Draoui qui était victime de violences et de menaces de mort. Le jeune homme l’ayant notamment menacé à plusieurs reprises avec un couteau.
En garde à vue, Anthony Draoui reconnaissait l’intégralité des faits. Il avait confié aux gendarmes que le 11 mars 2011, alcoolisé, il n’était plus lui-même. Ajoutant encore qu’il avait déjà frappé à deux reprises sa mère qui, selon lui, le méprisait, le manipulait et le faisait souffrir depuis son enfance…
Le 21 juin 2011, jour de la découverte du corps de Marie-Jeanne, c’est à quelques kilomètres de Tournon, à Saint-Rambert-d’Albon, dans la Drôme, qu’Anthony Draoui, armé d’un épluche-légumes, tentait de braquer une coiffeuse. Là encore, il était interpellé, ivre et hystérique, par les gendarmes drômois.
Bien avant ces condamnations, Anthony Draoui, âgé de 16 ans, en juin 2008, avait déjà écopé de 8 mois de prison avec sursis par le tribunal pour enfants de Privas pour des faits de vols avec violences et d’extorsion au préjudice d’une personne vulnérable. Des faits commis entre avril 2006 et février 2008.
Aujourd’hui, quatre mois après la macabre découverte du corps de Marie-Jeanne, Anthony Draoui reste introuvable
http://www.ledauphine.com/drome/2011/10/20/affaire-marie-jeanne-qui-est-vraiment-anthony-draoui

Deux morts dans un foyer de Compiègne

Deux hommes d'une cinquantaine d'années ont été découverts morts ce matin dans leur chambre dans un foyer d'insertion qu'ils partageaient à Compiègne (Oise), a-t-on appris de sources concordantes.

Les deux corps ont été trouvés par deux salariés du foyer. Ils ont aussitôt alerté les secours qui n'ont pu que constater les décès. L'un d'entre eux portait des traces de blessure à l'arme blanche et un couteau a été découvert sur place, a indiqué une source proche du dossier.

Selon le directeur du foyer, Nordine Djeberat, la porte de la chambre des deux hommes étaient fermée de l'intérieur, ce qui tendrait à exclure l'intervention d'une tierce personne. L'enquête, qui a été confiée à la police judiciaire de Creil (Oise), s'oriente "vraisemblablement vers un homicide, peut-être plus", a-t-on précisé de source judiciaire.

"Il pourrait s'agir soit d'un double homicide, soit d'un homicide suivi d'un suicide, mais il est encore trop tôt pour se prononcer", indique le directeur du foyer. Les deux autopsies devraient être pratiquées demain.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/20/97001-20111020FILWWW00579-deux-morts-dans-un-foyer-de-compiegne.php

jeudi 20 octobre 2011

Un cadavre retrouvé dans un bois

Macabre découverte mardi soir dans une forêt de Perquie, dans les Landes. Les gendarmes ont, en effet, découvert le cadavre d'un homme dans un endroit difficile d'accès.
Selon Sud-Ouest, qui rapporte l'information, il pourrait s'agir du corps d'un homme, Michel Théry, disparu depuis le 16 septembre. Il habitait non loin du lieu de la découverte du cadavre.
Une autopsie sera pratiquée vendredi afin de déterminer s'il s'agit du même homme, annonce également le quotidien.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/20/1197301-perquie-un-cadavre-retrouve-dans-un-bois.html

Falicon: un garagiste décède écrasé sous une voiture

Ce matin, vers 10h30 à Falicon au garage des Carrières, un garagiste de 40 ans qui travaillait sous une voiture est décédé.
Le véhicule, qui était placé sous une chandelle, aurait été déstabilisé avant de tomber sur la victime qui est morte sur le coup.
Une enquête a été ouverte par la communauté de Brigade de Levens St-André de la Roche.


http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/falicon-un-garagiste-decede-ecrase-sous-une-voiture

mercredi 19 octobre 2011

« Le contexte d’une séparation mal acceptée »

Dans la soirée de lundi, les gendarmes et Magali Raffaele, la substitut du procureur de la République, sont restés tard sur place, au 11 rue René-Cassin à Ars-sur-Moselle.
Tandis que les uns procédaient aux premières investigations et constatations, d’autres gendarmes, venus de la brigade territoriale d’Ars-sur-Moselle, maintenaient le périmètre de sécurité afin de préserver la scène de crime. Les techniciens en investigations criminelles, eux, relevaient tous les éléments utiles à l’enquête. Le médecin légiste était également sur les lieux.
Hier après-midi, les autopsies de Clément et Antoine ont été pratiquées ainsi que celle de leur père. « Les constatations et premières conclusions des deux premières autopsies confirment que le père a, d’abord, donné la mort à Antoine puis au cadet, explique Magali Raffaele. Le décès des deux enfants est intervenu dans un laps de temps très court. »

Des écrits laissés ?

Des prélèvements ont été opérés sur le corps de Michel Borhoven pour déterminer s’il avait ingéré de l’alcool, des médicaments ou des stupéfiants avant de commettre l’irréparable. « Les résultats ne seront pas connus avant plusieurs semaines », poursuit la magistrate en rappelant que « ce drame intervient dans le contexte d’une séparation pas acceptée ». Chargés de l’enquête, les gendarmes de la section de recherches de la compagnie de Metz vont s’affairer à retracer le passé du père de famille, employé chez PSA à Trémery. « Il y a eu un incident en novembre 2009 » qui avait donné lieu à une hospitalisation au CHS de Jury. « Des vérifications sont en cours pour savoir s’il suivait un traitement prescrit par un psychiatre ou simplement par un médecin généraliste. » Au cours de leurs investigations, les militaires de la SR tenteront aussi de savoir, si Michel Borhoven avait subi d’autres hospitalisations à Jury. « Il n’avait aucun antécédent judiciaire », conclut Magali Raffaele. Avant de commettre ce geste effroyable, Michel Borhoven aurait pris soin de laisser des écrits à son domicile ainsi qu’à celui de son ex-compagne qu’il avait appelée, vers 17h, pour savoir si sa décision de rompre était définitive. Quant à l’arme, il n’en était pas propriétaire et l’avait héritée de son père, décédé deux ans auparavant. La date des obsèques n’est pour le moment pas encore connue.
http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2011/10/19/le-contexte-d-une-separation-mal-acceptee

Béziers : le père de l'enseignante immolée lui rend hommage

Le père de Lise Bonnafous, l'enseignante décédée après s'être immolée par le feu dans la cour d'un lycée de Béziers, estime que le «message désespéré» de sa fille portait sur la nécessité de «refonder une nouvelle et authentique école de la République». Dans un mail adressé au quotidien Midi Libre et publié dans l'édition de mercredi, le père de la professeure reconnaît que sa fille «était devenue fragile mais elle restait un excellent professeur de mathématiques et aurait dû continuer d'exercer».Son message désespéré était celui-ci: il faut refonder, à tout prix, une nouvelle et authentique école de la République, celle où primaient les valeurs du civisme et du travail; celle où le professeur était au centre de tout; celle où l'enfant du peuple pouvait devenir fils de roi», écrit le père.

Un message désespéré

Lise Bonnafous, 44 ans, qui enseignait depuis 10 ans au lycée Jean-Moulin à Béziers, le plus grand de l'agglomération, s'est immolée par le feu jeudi dans la cour pendant la récréation, sous les yeux de nombreux élèves.

«Plus jamais ça !», ont scandé les quelque 2.000 personnes qui ont participé mardi à Béziers à une émouvante "marche blanche" en hommage à l'enseignante. Une deuxième marche, plus revendicative et baptisée «marche blanche académique»,
est prévue mercredi après-midi à Montpellier en direction du rectorat.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/beziers-le-pere-de-l-enseignante-immolee-lui-rend-hommage-19-10-2011-1660397.php

Morlaix : une piétonne meurt sous les roues d’un camion

Hier matin, vers 8 h, en plein centre-ville, une Morlaisienne de 47 ans a été renversée par un poids-lourd. Une erreur d’inattention de la part de la piétonne serait à l’origine de l’accident selon la police. Le feu de circulation venait de passer au vert : le camion de 19 tonnes a démarré sans voir qu’une personne s’élançait pour traverser. La femme est morte sur le coup.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Morlaix-une-pietonne-meurt-sous-les-roues-d-un-camion_40814-2002042_actu.Htm

mardi 18 octobre 2011

UBO L'affaire du suicide évoquée hier à Nancy

Hier, le conseil disciplinaire de l'université de Nancy a procédé à l'audition des parties en présence dans l'affaire du suicide de Marie-Claude Lorne. Cette maître de conférence à l'UBO avait mis fin à ses jours après avoir appris sa non-titularisation.
En 2008, Marie-Claude Lorne, universitaire d'origine parisienne, avait mis fin à ses jours après avoir appris qu'elle n'était pas titularisée dans le département de philosophie de l'UBO. Quelques mois plus tôt, son dossier avait reçu un avis favorable de la directrice de l'UFR. C'est une commission d'experts, présidée par Pascal David, philosophe et professeur à l'UBO, qui avait pris la décision de ne pas la titulariser tout de suite. Au prétexte que la jeune femme, âgée de 39 ans, ne résidait pas dans la région et que, de ce fait, elle ne pouvait pas réellement s'investir auprès de l'UBO. En mars dernier, Valérie Pécresse, qui était alors ministre de l'Enseignement supérieur, avait pointé plusieurs «dysfonctionnements» dans ce dossier. Dans la foulée, l'Inspection générale de l'Éducation nationale avait été saisie. Dans un rapport relativement sévère, cette instance avait noté plusieurs «insuffisances, voire irrégularités» dans ce dossier. Comme l'absentéisme qui régnait au sein de la commission de titularisation et le motif de refus non fondé «ni en fait ni en droit».

Procédure dépaysée

Pascal Olivard, le président de l'UBO, n'ayant pas saisi la commission de discipline brestoise à l'encontre de Pascal David, l'affaire a été délocalisée sur décision du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche qui a désigné l'université de Nancy 2.

Sanction allantdu blâme à la radiation

Hier, les différentes parties en présence ont été entendues, à huis clos, selon la règle du débat contradictoire, par la commission composée de six enseignants et universitaires. Pascal Olivard, lui, a été entendu en qualité de témoin. Ainsi que les deux rapporteurs de l'Inspection générale de l'Éducation nationale, auteurs du rapport à charge. Pascal David, âgé de 55 ans, s'il n'est pas blanchi dans cette affaire, risque une sanction allant du blâme à la radiation de l'enseignement supérieur. «On peut aussi envisager un départ à la retraite anticipée», ajoute un universitaire proche du dossier.

Délibéré avant la fin de l'année

Les décisions qui débouchent sur une sanction doivent être prises à la majorité absolue des membres présents. Le vote est secret. La décision de la commission ne devait pas être connue hier soir. Mise en délibéré, elle sera communiquée avant la fin de l'année civile au cabinet du ministre Laurent Wauquiez, au recteur d'académie de Rennes, ainsi qu'à Pascal David. Ce dernier, s'il conteste la sanction, pourra faire appel en saisissant le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche.        

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/ubo-l-affaire-du-suicide-evoquee-hier-a-nancy-18-10-2011-1468345.php

Une automobiliste se tue en glissant sur des granulés de bois à chaudière

Le chargement a été perdu par un camion qui reliait Pontarlier à Champagnole. Le chauffeur ne s'est pas arrêté
Ce lundi, vers 15 heures, un camion transportant des granulés de bois servant à alimenter les chaudières, a perdu son chargement sur la RD471 qui relie Pontarlier à Champagnole, sur la commune de Mournans-Charbonny.
Deux voitures ont glissé sur la route recouverte de granulés. Une automobiliste a été légèrement blessée, et une autre a perdu la vie après avoir fini sa route dans le talus contre des arbres.
La circulation a été déviée plusieurs heures, le temps de nettoyer la route. Une enquête a été ouverte pour retrouver le camion et son chauffeur, qui ne s'est pas arrêté.http://www.leprogres.fr/jura/2011/10/17/une-automobiliste-se-tue-en-glissant-sur-des-granules-de-bois-a-chaudiere

Drame familial : il tue sa propre soeur

Il a appelé la police et s'est dénoncé. Matthias Belmon aurait tué sa sœur Stephan dimanche soir, dans la maison de la victime dans le Vieux Cahors. La jeune femme avait 31 ans , elle aurait succombé à des coups. Le meurtrier présumé est en garde à vue.
La belle bâtisse moyenâgeuse de la rue Saint-Urcisse à Cahors s'est enfoncée dans le silence. Un scellé est accroché à la serrure de la grille. Derrière ces murs, un drame s'est joué, hier plus terrible encore puisqu'il déchire une famille. Une jeune femme de 31 ans, Stephan Belmon a perdu la vie, son meurtrier présumé n'est autre que son propre frère, Matthias, 35 ans. Les circonstances du crime sont encore indéterminées. Tout s'est passé dans le huis clos de cette maison qu'occupait la victime.

Le meurtrier appelle la police

Hier vers 10 heures, alors que dans le quartier personne n'avait noté de fait inhabituel, plusieurs véhicules de police et des sapeurs-pompiers foncent vers la rue Saint-Urcisse. Un périmètre de sécurité ferme la ruelle tandis qu'une dizaine d'enquêteurs s'engouffre dans la maison. C'est Matthias Belmon qui vient de les alerter par téléphone. Les policiers découvrent à l'étage le corps de la victime. Elle gît dans une mare de sang. Selon le procureur de la République, Éric Séguin, « la jeune femme aurait été frappée par un objet qui n'a pas été retrouvé sur les lieux ou précipité contre quelque chose ». La vision de la victime impressionnera certains sauveteurs. L'homicide aurait été commis dimanche dans la soirée ou dans la nuit de dimanche à lundi. Le meurtrier présumé attendra le matin pour se dénoncer à la police.
L'homme interpellé sur les lieux ne sera ramené au commissariat de Cahors et placé en garde à vue qu'en fin d'après-midi. Juste après son arrestation, il aurait été hospitalisé à Cahors présentant une blessure sérieuse à un doigt.
Le procureur a ordonné une autopsie du corps de la victime qui sera pratiquée cet après-midi à l'institut médico-légal de Toulouse pour connaître précisément les causes du décès.
La nouvelle de ce meurtre terrible a jeté la stupeur à Cahors. La jeune femme qui gérait l'Immobilier Belmon, boulevard Gambetta à Cahors, tout comme son frère architecte à Goujounac, faisaient partie des entrepreneurs trentenaires en vue sur la cité. Une famille connue qui avait été marquée l'hiver dernier par le décès du père de Stephan et Matthias, et qui se retrouve aujourd'hui, dévastée par cette tragédie.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/18/1195364-cahors-drame-familial-il-tue-sa-soeur.html

Viesly : les autopsies du mari et de la femme programmées ce matin

Le corps d'Alain Salembier, retrouvé pendu jeudi après-midi dans la remorque de son camion à Viesly, et celui de sa femme, retrouvée vendredi matin dans le coffre de sa voiture qui était stationnée sur le parking du lycée Paul-Duez à Cambrai, devaient être autopsiés lundi matin.

Ces analyses permettront de déterminer avec certitude les causes de la mort des deux victimes, surtout celle de l'épouse. Elles confirmeront ou non la thèse selon laquelle le défunt mari se serait donné la mort après l'avoir assénée à son ex compagne. Et écarteront ou pas la possibilité de l'intervention d'une tierce personne. L'enquête est toujours en cours pour établir précisément l'itinéraire des victimes avant leur décès.

http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Hainaut/2011/10/17/article_viesly-les-autopsies-du-mari-et-de-la-fe.shtml

lundi 17 octobre 2011

Moselle: il tue ses enfants et se suicide

Un père de famille a tué ses deux enfants avant de se donner la mort aujourd'hui vers 17h45 à Ars-sur-Moselle (Moselle), près de Metz, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête.

"Les deux enfants ont l'âge du collège", a précisé la même source, qui n'a pas pu donner plus de précisions sur les circonstances de ce drame.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/17/97001-20111017FILWWW00611-moselle-il-tue-ses-enfants-et-se-suicide.php

Un homme tué par un tir accidentel lors d'une partie de chasse

Nouvelle tragédie lors d’une partie de chasse : hier, vers 14 h, à Saint-Jean-de-Bruel, un chasseur apparemment bousculé par un animal qui venait de surgir devant lui a, accidentellement, fait feu avec son arme sur un homme âgé de 52 ans. Malgré l’intervention du Samu et des sapeurs-pompiers de Nant, ce quinquagénaire, touché par une balle au niveau de l’aine, n’a pas survécu
Invité à la battue

Selon nos sources, la victime, originaire de la Charente (16), avait été invitée avec son fils à participer à cette battue aux sangliers aux côtés de membres d’une des sept équipes locales de chasse.
Alors que son corps, gisant dans une combe escarpée du hameau de La Brunelerie, était évacué par l’hélicoptère de la sécurité civile, les gendarmes de la brigade saint-jeantaise et ceux de la brigade de recherches de Millau procédaient, conjointement, aux premières constatations visant à déterminer les circonstances exactes de ce drame.
http://www.midilibre.fr/2011/10/17/saint-jean-du-bruel,403641.php

Une marche blanche lundi pour l'enseignante de Béziers

Lise, 44 ans, est morte vendredi après-midi après s'être immolée par le feu la veille dans la cour de son lycée. Les syndicats réclament un débat sur les conditions de travail des enseignants.

C'est un geste qui bouleverse tout le corps enseignant, bien au-delà de Béziers. En s'aspergeant d'essence en plein milieu de la cour du lycée Jean Moulin, Lise n'a pas donné ses motivations, mais au moment de craquer une allumette devant ses élèves, elle leur a dit : «C'est pour vous que je le fais».Transformée en torche vivante, elle a essayée de traverser la cour. Quand les pompiers sont arrivés dix minutes plus tard, elle était encore consciente et pouvait parler, grâce aux élèves et aux professeurs qui avaient réussi à éteindre les flammes sur son corps. «Mais elle n'a rien pu dire, elle souffrait trop», explique le commandant des pompiers de Béziers. Transportée au CHU de Montpellier par hélicoptère jeudi après-midi, Lise, qui était brûlée à 100%, a succombé à ses blessures 24 heures plus tard, a annoncé la police.
Les autres professeurs n'auraient jamais imaginé que Lise soit désespérée au point de se suicider en public. «La veille, je l'avais croisée entre deux cours. Elle était souriante. Rien ne laissait présager ce drame», raconte au Parisien un collègue.
Pourtant les souffrances de Lise, 44 ans, n'étaient pas inconnues. Ce professeur de mathématiques enseignait depuis dix ans dans le lycée Jean Moulin, un très grand établissement de 3000 élèves proche du centre de Béziers. Connue pour sa grande exigence, elle était critiquée par ses élèves. Suivie pour dépression , elle avait obtenu un horaire allégé au début de l'année. «Elle faisait son travail avec cœur», a dit devant les caméras un de ses collègues, arrivée en même temps qu'elle dans le lycée. La mort l'année dernière de son neveu, dont elle était très proche, l'avait aussi beaucoup affectée.

Un geste «symbolique» pour la profession

L'événement déclencheur semble être une réunion houleuse le mercredi soir, qu'elle aurait très mal vécue. Jeudi matin, elle a annulé son premier cours de 9 à 10h, s'est adossée à l'un des poteaux de la cour et a attendu que la pause commence pour passer à l'acte.
Les professeurs sont bouleversés par ce geste public de désespoir, qu'ils considèrent comme la conjonction d'éléments privés et de difficultés professionnelles : «Cet acte symbolique nous interroge tous», ont déclaré les 280 professeurs de l'établissement dans un communiqué. «Son geste appelle à la solidarité de l'ensemble des personnels et témoigne de notre difficulté à accomplir notre mission. Nous attendons donc l'engagement responsable de nos autorités. Nous pensons très fort à Lise», disent-ils. Le lycée a suspendu les cours et les élèves sont invités à rencontrer la cellule psychologique mise en place.
Si ses collègues se veulent prudents sur les raisons de cet acte, l'un d'entre eux estimait jeudi soir, sous couvert de l'anonymat, que la «pression ambiante était peut-être trop forte» et qu'»une écoute aurait peut-être évité ce passage à l'acte». «Au cours des années, on a vu le métier évoluer, le public changer, les réformes arriver, des réformes nécessaires mais bien souvent menées à l'emporte-pièce, sans discernement, dans l'urgence, et à un moment donné il peut arriver ce genre de geste», confiait-il.

Les syndicats veulent un débat sur les conditions de travail

Au niveau national, le Snes a réclamé un «débat» sur le métier d'enseignant après cette «tragédie». Il souhaite notamment «interpeller le ministre sur l'importance de la mise en place d'une véritable médecine du travail dans l'Education nationale» et l'amélioration des «conditions générales de travail des enseignants, dont la pénibilité s'est considérablement accrue ces dernières années».
Le Snalc a également estimé que ce suicide exprimait «l'immense malaise de toute une profession». «Un tel drame est probablement le résultat de plusieurs facteurs, mais nous ne peuvons nous empêcher de nous interroger sur la signification du choix du lieu de travail pour commettre cet acte désespéré», a dit la FSU, qui regroupe les syndicats de la fonction publique.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons qui ont poussé Lise à se suicider au milieu de ses élèves. En vertu d'un droit de retrait des enseignants, les cours sont pour l'heure suspendus. Une marche blanche se déroulera lundi à 14h au départ de l'établissement. Une action est par ailleurs prévue mercredi à Montpellier, dont le point d'arrivée sera l'inspection d'académie.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/14/01016-20111014ARTFIG00547-drame-de-beziers-le-corps-enseignant-bouleverse.php

dimanche 16 octobre 2011

Une octogénaire se tue en roulant à contre-sens sur une autoroute

Drame de la route dimanche dans le Pas-de-Calais. Une automobiliste âgée de 86 ans qui circulait à contre-sens sur l'autoroute A26 est morte après avoir percuté une voiture à hauteur de Zutkerque dans le sens Calais Reims.

Selon les premiers éléments de l'enquête donnés par la gendarmerie, la conductrice s'est engagée à contre-sens sur l'autoroute, a parcouru 3,5 km avant de percuter une voiture venant de Suisse aux alentours de 13h15. La conductrice de cette voiture a été choquée, tandis que son passager a été légèrement blessé.

L'A 26 était coupée dans le sens Calais-Reims, selon le Centre régional d'information et de coordination routière (Cricr), qui signalait un bouchon de 2 km, en cours d'évacuation par un accès de service.

Enseignante immolée. L'émotion silencieuse de Causses, le village de Lise

Depuis deux jours, au fur et à mesure que la nouvelle se répand, la stupeur gagne le petit village de Causses-et-Veyran, six cents habitants à trente kilomètres au nord de Béziers, dans l'Hérault. L'enseignante qui s'est immolée jeudi, au lycée Jean-Moulin, est une fille du pays. Lise a grandi ici et elle a racheté le bureau de poste désaffecté pour le réhabiliter en habitation principale.

La mort de son neveu et de son frère

Elle vivait ainsi à quelques groupes de maisons de celle de ses parents, deux retraités. Sa mère était professeur de mathématiques. Son père, un ancien économe de lycée.
« Pour le village tout entier, c'est un véritable cataclysme. Les habitants sont sous le choc », se contente de déclarer Gérard Baro, le maire du village qui doit veiller à la bonne organisation des obsèques qui se dérouleront lundi après-midi dans une stricte intimité familiale.
Lise, menait une vie sans histoire, en femme célibataire sans enfant. Elle avait dû faire face à des deuils familiaux, notamment le dernier qui avait bouleversé le village tout entier : la mort de son neveu adoré, Mathieu, garçonnet doué et plein de vie emporté par un cancer à l'âge de 8 ans. La mort dramatique de l'enfant remonte au 5 novembre 2010, voici bientôt un an. Cette famille de quatre enfants dont elle était l'aînée, avait traversé une autre tempête, celle de la mort accidentelle d'Alain son frère cadet, 19 ans, écrasé par un tracteur, en 1988.
« Nous n'avons pas connaissance d'éléments graves et récents de sa vie personnelle qui pourraient expliquer son geste », commente Claude Quittet, un professeur qui connaissait bien l'enseignante. Lui comme beaucoup de ses collègues soutiennent la thèse d'un sacrifice symbolique de sa personne, mûrement préparé alors qu'elle se trouvait aux prises à des difficultés d'enseignement et de tenue de classe pour cette rentrée 2011.
« L'enseignante avait bénéficié des conseils et de l'encadrement des inspecteurs de sa discipline afin de lui faciliter la gestion de sa classe. Elle était suivie par le service de médecine préventive », affirmait encore vendredi soir Philippe Willamier, l'inspecteur d'académie qui pointait aussi la fragilité personnelle de l'enseignante.
Lise sera inhumée lundi après-midi dans son village. Cette cérémonie familiale sera le prélude à une marche blanche qui pourrait avoir lieu le lendemain dans les rues de Béziers.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/16/1193573-l-emotion-silencieuse-de-causses-le-village-de-lise.html