Sur place en moins de deux minutes
Ce sexagénaire était bien connu à Brindas pour avoir autrefois tenu le bar-tabac du village. Avant de mettre fin à ses jours, l’homme avait appelé les gendarmes pour expliquer ses intentions. La brigade de Vaugneray avait alors foncé route Neuve à Brindas, rejointe ensuite par le PSIG (peloton de surveillance et d’intervention) de Givors et Dardilly et la brigade de recherches de L’Arbresle. « Nos équipes sont arrivées en moins de dix minutes sur les lieux. L’homme a été vu dans l’entrebâillement de la porte et il semble qu’il était encore vivant à ce moment-là », indiquait hier le commandant Marestin de la compagnie de L’Arbresle. Les militaires ont ensuite entendu un bruit sourd. Ce bruit sourd était selon toute vraisemblance la dernière détonation, au moment où l’homme s’est donné la mort. Les auditions et autopsies réalisées hier ont confirmé les premières constatations effectuées par les gendarmes. L’arme utilisée par le mari projetait des petits plombs. Le corps de Geneviève, l’épouse du sexagénaire, porte la trace d’un seul impact. En plein cœur. Le corps de Daniel Martin présente également un unique impact.Une procédure de divorce était engagée
D’après la gendarmerie, il n’y avait jamais eu d’épisode violent référencé au sein de ce couple. Ils vivaient sous le même toit mais chacun chez soi. L’épouse s’était installée dans le studio du rez-de-chaussée autrefois habité par la fille du couple. Selon une source proche de l’enquête, une procédure de divorce était engagée. « C’est un drame familial sur fond de difficultés conjugales. Il y avait sans doute quelques soucis financiers aussi », explique-t-on à la compagnie de L’Arbresle. Même s’il n’existe plus réellement de zone d’ombre dans ce dossier, l’enquête se poursuit, notamment pour connaître les motivations exactes de Daniel Martin.http://www.leprogres.fr/rhone/2012/10/24/drame-de-brindas-les-gendarmes-ont-entendu-la-derniere-detonation
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