lundi 9 septembre 2013

Drame familial à Landivisiau

Dimanche, vers 5 h, un différend, sur fond d’alcool, s’est produit au sein d’un couple à Landivisiau (Finistère). La femme a poignardé son concubin dont le diagnostic vital est « très engagé ».
« Dimanche vers 5 h 15, la femme nous a appelés pour nous prévenir qu’elle venait de donner un coup de couteau au thorax de son ami », rapporte le capitaine Jean-Marc Canet, l’officier de garde, commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Morlaix (Finistère). Peu après, gendarmes et pompiers se présentent rue des Châtaigniers au centre-ville de Landivisiau, une maison individuelle sur deux niveaux. Les secours découvrent l’ampleur du drame. Quelques instants auparavant, un différend sur fond d’alcool a dégénéré au sein du couple, une femme, âgée de 51 ans, et son ami, 42 ans, qui vivent en concubinage.
Le drame s’est déroulé sans témoin. Pour une raison que l’enquête tentera de définir, la femme aurait saisi un couteau de cuisine qui se trouvait sur l’évier avant d’asséner, au moins, un coup de lame au thorax de l’homme, dans la région du cœur, sans pour autant le toucher. Blessé grièvement, l’homme a été conduit d’urgence au centre hospitalier universitaire de la Cavale Blanche à Brest où les médecins estimaient que son « diagnostic vital était sérieusement engagé ».
Une vie apparemment normale
Présentant une alcoolémie de 1,80 g par litre de sang (les enquêteurs étaient en attente du résultat de la prise de sang de la victime), l’auteure présumée de l’agression a été placé en salle de dégrisement avant d’être mise en garde à vue à la gendarmerie de Landivisiau. « Cette garde à vue est prolongée jusqu’à aujourd’hui avec une possible présentation au parquet de Brest », précise le capitaine Canet. Elle pourrait être mise en examen pour « tentative de meurtre ».
Selon le voisinage, le couple n’avait rien de marginal. Elle exerce la profession d’éducatrice spécialisée, lui est employé dans une entreprise d’entretien d’espaces verts. La maison est parfaitement tenue et des travaux d’amélioration sont en cours. « Ce ne sont pas des gens connus de nos services pour des faits de violence », confirme l’officier de gendarmerie.
 

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