samedi 31 mars 2012

Lyon : il grille un feu, tue un piéton et s'enfuit

Un homme de 28 ans est après avoir été renversé tôt, samedi matin, à un passage protégé. Le chauffard a grillé le feu rouge et ne s'est pas arrêté. Il a pris la fuite, sur un quai à , a indiqué une source policière. Le conducteur du véhicule, une 307 grise selon des témoins, est recherché activement.

Les faits se sont déroulés à 5h30. La victime, père de deux enfants, a traversé le quai Tilsitt, dans le IIe arrondissement, à Lyon, sur un passage protégé. Une voiture roulant à vive allure, qui n'a pas respecté le feu rouge, l'a percuté et projeté à une cinquantaine de mètres. Grièvement blessé, l'homme est décédé à la mi-journée.

Des témoins, qui se trouvaient dans un autre véhicule arrêté au feu rouge, ont vu deux personnes à bord de la Peugeot en fuite, dont ils n'ont pas eu le temps de relever le numéro d'immatriculation. L'homme décédé, d'origine roumaine, travaillait dans le Bâtiment.

http://www.leparisien.fr/lyon-69000/lyon-il-grille-un-feu-tue-un-pieton-et-s-enfuit-31-03-2012-1933319.php

Elle s'étouffe au restaurant et meurt

Une septuagénaire résidente de la maison de retraite septfontoise est décédée hier vers 13h30 au restaurant «Le St- Mamet» alors qu'elle était en train de déjeuner avec deux amies, victime de ce que l'on nomme une «fausse route»...Soit un aliment destiné à l’œsophage qui obstrue les voies aériennes. Les personnes présentes dans le restaurant puis les pompiers et les médecins du Samu appelés sur les lieux n'ont rien pu faire pour réanimer cette dame âgée de 74 ans. A cette occasion, les médecins rappellent «la manœuvre de Heimlich» consistant, en étant positionné derrière la victime, à passer les bras autour de sa taille, à fermer un poing que l'on couvre de l'autre main posé sous le rebord costal, avant de l'enfoncer rapidement dans l'abdomen par traction ferme vers le haut...

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/30/1319127-fausse-route-fatale-au-restaurant.html

vendredi 30 mars 2012

Un adolescent meurt d'un méningocoque

Un adolescent de 16 ans est décédé hier en Saône-et-Loire d'une infection invasive à méningocoque (IMM), a annoncé aujourd'hui l'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne, qui a en outre signalé une suspicion d'infection concernant une jeune fille, hospitalisée. La jeune fille est âgée d'environ 14 ans, a-t-on appris auprès de la préfecture de Saône-et-Loire, qui a annoncé son hospitalisation

Les deux adolescents, domiciliés dans l'arrondissement de Mâcon, se sont fréquentés, selon la préfecture qui n'a pas donné d'autres précisions.

Toutes les personnes ayant été récemment en contact proche ou prolongé avec l'un ou l'autre de ces adolescents ont été identifiées et placées sous traitement préventif, a indiqué l'ARS.

En 2010, 509 cas d'IMM ont été déclarés en France métropolitaine, dont 7 cas en Bourgogne (4 dans l'Yonne, 2 en Côte-d'Or, un dans la Nièvre). Aucun cas n'avait été déclaré en Saône-et-Loire cette année-là, selon l'ARS.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/30/97001-20120330FILWWW00672-un-ado-meurt-d-un-meningocoque.php

Il saute par la fenêtre du 4e étage et se tue

Un jeune homme de 28 ans s'est défenestré hier soir à 20h45 du 4e étage de la résidence de tourisme "Ski Soleil" dans la station de Vars (Hautes-Alpes). Inconscient et polytraumatisé à l'arrivée des sapeurs-pompiers, il a été transféré en hélicoptère sur le centre hospitalier de Gap par le détachement aérien de la gendarmerie. Plongé dans un état critique, il est décédé peu de temps après son admission à l'hôpital. La victime était un travailleur saisonnier, employé dans un restaurant du quartier "Le Point Show" à Vars. Une enquête de gendarmerie confiée à la brigade de Guillestre a été ouverte. Il semblerait que la thèse du suicide soit, pour le moment, privilégiée.

http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2012/03/30/il-saute-par-la-fenetre-du-4e-etage-et-se-tue

Convaincue de son déni de grossesse

À Formerie, dans l'Oise, l'avocate de la mère qui a enterré ses deux bébés dans le jardin évoque déjà le déni de grossesse. Les corps étaient autopsiés jeudi.

Les deux nourrissons enterrés dans le jardin de cette Formione de 31 ans ont été autopsiés jeudi matin à l'institut médico- légal d'Amiens. Il s'agit pour les médecins de déterminer si les deux petites filles sont issues d'une même grossesse, comme l'indique la mère mise en examen pour ce double homicide, en détention provisoire à la maison d'arrêt de Beauvais.

C'est chez elle, au 49 de la rue du Maréchal-Joffre, qu'elle a avoué avoir accouché dans les toilettes «entre le 1er et le 15février», selon son avocate, Me Domitille Risbourg. «Elle avait mal au ventre, s'est mise à perdre du sang et quelque chose est tombé», explique son conseil, pour qui cette affaire s'apparente déjà à un déni de grossesse. «Ma cliente a toujours cru ne pas être enceinte

La jeune femme a ensuite enveloppé les enfants dans un linge, avant de les placer dans un sac et de les ranger dans la cabane du jardin. Ce n'est que deux jours plus tard qu'elle les a enterrés au pied de la maison. «Les bébés étaient-ils vivants au moment de l'accouchement ou pouvaient-ils prétendre à une vie?», s'interroge Me Risbourg. C'est la grande question que pose l'autopsie des corps. Les résultats détermineront la responsabilité de la mère. A-t-elle porté atteinte à la vie de ses enfants?

Si plusieurs voisins avaient remarqué un ventre arrondi durant plusieurs mois, la mère infanticide ignorait l'avancement de sa grossesse. Pas un seul rendez-vous n'avait été pris avec un gynécologue. «Elle continuait à avoir ses règles et prenait la pilule», poursuit son avocate. Il y a un an et demi, lors de la maternité de son dernier enfant, la jeune femme ne s'était rendue compte de sa grossesse qu'au bout de sept mois. «Elle n'avait pas pris un gramme», insiste Me Risbourg. «Je pense qu'elle avait peur que son compagnon la quitte si elle tombait de nouveau enceinte

D'autres corps?


Convaincue de la «fragilité physique» de sa cliente « diminuée par la vie», Domitille Risbourg décrit une jeune femme qui s'occupait seule des trois enfants - dont un d'un premier lit - tandis que le mari travaillait la semaine en région parisienne. Le week-end, il s'occupait de rénover la maison familiale malgré les difficultés financières. «Cette mère était isolée. Sa fragilité l'empêchait de se tourner vers les autres. Depuis sa garde à vue, elle ne cesse de pleurer.»

Reste maintenant à savoir si la Formione a connu d'autres dénis de grossesse. «La question sera posée.» Une longue enquête criminelle commence et d'autres investigations seront menées pour lever ce doute.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Convaincue-de-son-deni-de-grossesse

Contresens sur l'A7 : un mort

Un automobiliste est mort et un autre a été gravement blessé en fin d'après-midi dans un accident en chaîne provoqué par un véhicule qui circulait à contresens sur l'A7 dans la Drôme, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

L'accident s'est produit aux alentours de 18h00 près de la commune de Saint-Rambert-d'Albon sur l'A7 dans le sens Lyon-Marseille, dont les trois voies ont été fermées à la circulation pendant près d'une heure.

Selon la gendarmerie, l'automobiliste âgé de 82 ans a "pris l'autoroute à contresens après avoir fait le plein sur l'aire d'Isardrôme". Percutant un véhicule quelques kilomètres plus haut, l'homme est décédé sur le coup.

"Quatre véhicules et un poids lourd sont impliqués dans cet accident. Une personne est décédée et une autre est assez gravement blessée", a précisé la gendarmerie. La personne blessée a été évacuée par hélicoptère, ont précisé à l'AFP les pompiers.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/29/97001-20120329FILWWW00737-contresens-sur-l-a7-un-mort.php

Un skieur britannique se tue en hors-piste à Val-d’Isère

Un Britannique de 37 ans a fait une chute mortelle d’environ 200 mètres en ski hors piste mercredi matin dans la station savoyarde de Val-d’Isère
Originaire de Godalming, dans le Surrey, à environ 65 km au sud-ouest de Londres, l’homme a dégringolé plusieurs barres rocheuses dans le secteur du rocher du Charvet, à Val d’Isère.
Intervenus vers 11H30, les CRS de Courchevel ont constaté son décès sur place


http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/03/28/un-skieur-britannique-se-tue-en-hors-piste-a-val-d-isere

jeudi 29 mars 2012

Une jeune femme de 19 ans se tue en se jetant sous le TGV

Une jeune femme de 19 ans s’est tuée, hier, en se jetant sous un train, à Narbonne.
Il était 13 h 50 lorsqu’un témoin se trouvant sur la passerelle métallique qui enjambe la voie ferrée à la hauteur de la maison natale de Charles-Trenet (avenue Anatole-France) a aperçu une jeune femme peu vêtue qui marchait d’un pas déterminé en direction d’un TGV se dirigeant vers la gare.

Le conducteur du train 9 868, qui venait de Perpignan, l’a vue lui aussi. Il a immédiatement freiné et actionné son avertisseur sonore pour éviter le choc. Rien n’y a fait. La désespérée a continué à marcher vers le train et a été écrasée. La mort a été instantanée.
Une heure plus tôt, elle déambulait en culotte
Moins d’une heure plus tôt, la victime avait déjà été aperçue du côté de la déchetterie. Elle déambulait simplement vêtue d’un tee-shirt, d’une culotte et de chaussons. Tenant des propos incohérents, elle ne semblait pas dans son état normal. La police l’avait alors prise en charge et transportée aux urgences du centre hospitalier pour y être examinée.
Mais la jeune femme avait réussi à s’échapper de la salle d’attente, avant de se diriger vers la voie ferrée et une mort atroce. Elle était particulièrement fragile, ayant déjà fait plusieurs tentatives de suicide. Ses poignets, bandés, en portaient encore les traces.
Ce suicide sur la voie ferrée a paralysé le trafic ferroviaire jusqu’à 15 h 50. Au total, huit trains ont été stoppés ou ont subi des retards allant de 30 minutes à 1 h 45. Notamment le TGV impliqué dans le drame qui transportait une soixantaine de voyageurs. Le conducteur a été pris en charge par une cellule psychologique.
http://www.midilibre.fr/2012/03/28/une-jeune-femme-de-19-ans-se-tue-en-se-jetant-sous-le-tgv,477915.php

Après la mort du pompier volontaire, l'heure est à la consternation

Au lendemain du drame qui a couté la vie à Alexandre Chazallet, sapeur-pompier volontaire de 31 ans, mort hier en fin d'après-midi à Burzet lors d'une intervention sur un feu, le village est en deuil. Ce matin les habitants, peu nombreux à sortir de chez eux, étaient très choqués par cette terrible tragédie, qui est intervenue 12 jours après la mort d'un autre pompier à Sablières.

En milieu de matinée, une délégation composée du préfet de l'Ardèche Dominique Lacroix, du président du SDIS de l'Ardèche Jean-Paul Manifacier et d'autres élus locaux est allée à la rencontre de l'épouse du défunt, dont les circonstances du décès restent encore floues. Devant le centre de secours du village, l'heure est à la consternation. Concernant le feu, qui a brûlé près de 45 hectares au niveau du hameau de Villar et qui s'est propagé jusqu'au sommet du col de Mourchère, il était en cours d'être maîtrisé dans la matinée. Les soldats du feu sont toujours sur le terrain ainsi que les hélicoptères qui surveillent la zone.


http://www.ledauphine.com/ardeche/2012/03/28/apres-la-mort-du-pompier-volontaire-l-heure-est-a-la-consternation

Francelina et Benigno ont-il mis fin à leurs jours pour une dette de 5 200 € ?

La découverte, hier, du corps de Benigno Santos Ferreira n'en a pas pour autant arrêté l'enquête ouverte par les gendarmes tarn-et-garonnais pour disparition inquiétante. En effet, rien dans le profil de ce modeste couple de ressortissants portugais ne laissait présager qu'il s'agissait d'une affaire criminelle. Au contraire. Après avoir fui la crise qui a lourdement affecté le Portugal, le couple et leur fils de 24 ans s'étaient installés à Moissac. Logée dans un garage réaménagé en studio, la fratrie vivait très modestement. Le père, maçon, travaillait dans une entreprise du BTP à Montauban. Un revenu qui suffisait à peine à subvenir aux besoins quotidiens du couple. Disparu le 17 mars entre 23 heures et 0 heure en se rendant chez un ami qui résidait rue Henri-Dunant, à 700 mètres de leur domicile, le couple, qui avait laissé son téléphone portable à son domicile, n'avait plus donné signe de vie. Le capitaine Alain Mandelli avait immédiatement lancé des recherches tous azimuts pour tenter de retrouver sa trace. Si, hier matin, la découverte du corps de Benigno a mis fin aux espoirs de retrouver le couple en vie, il reste aux enquêteurs à déterminer les raisons qui ont pu conduire les deux quinquagénaires à abandonner en pleine nuit leur fils pour mettre fin à leurs jours en se jetant dans le canal latéral à la Garonne. Une piste était toutefois avancée. Hospitalisée il y a peu à Montauban pour se faire dissoudre des calculs rénaux, Francelina avait reçu, peu après, une lourde facture de soins. Pas moins de 5 200 €. Une somme impossible à payer pour le couple qui n'avait visiblement pas compris qu'il était bénéficiaire de la CMU (couverture maladie universelle) et donc exempt de payer cette dette hospitalière.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/28/1317023-francelina-et-benigno-ont-il-mis-fin-a-leurs-jours-pour-une-dette-de-5-200.html

mercredi 28 mars 2012

Allergique, elle décède après une perfusion de pénicilline

Comment peut-on encore aujourd’hui, dans un service d’un hôpital, administrer un antibiotique auquel une personne est allergique, alors que cette contre-indication est mentionnée en toutes lettres dans son dossier médical? C’est toute la question que pose le décès de Lydia Cohen, 72 ans, le 20 novembre 2011 à l’hôpital de Versailles (Yvelines). Selon nos informations, une plainte pour « homicide involontaire » vient d’être déposée par la famille de la patiente contre le centre hospitalier de Versailles André-Mignot et contre le médecin qui a prescrit ce traitement.

L’avocat des plaignants, Philippe Courtois, indique que « l’erreur est humaine, mais celle-ci est particulièrement grossière. L’allergie à la pénicilline est maintes fois mentionnée dans le dossier médical, or on lui a injecté ce produit! C’est aberrant de voir encore de nos jours une telle faute. Cela démontre un dysfonctionnement grave de l’équipe qui l’a prise en charge ». Le directeur de l’hôpital de Versailles, Olivier Colin, nous livre sa version des faits : « Je ne me prononce pas sur les données médicales. En l’état, nous ne sommes pas au courant d’une démarche judiciaire. Ce que nous savons, c’est que notre service de réclamation a reçu une demande de la famille de communication du dossier médical, ce qui a été fait. Nous ne confirmons pas en l’état l’erreur médicale, mais, dans ce dossier, nous cherchons à savoir s’il y a eu d’éventuels dysfonctionnements. »

Elle était sur le point de sortir

La famille de Lydia Cohen, dossier en main, dispose d’éléments troublants. La patiente a été admise le 5 octobre à la suite d’une insuffisance cardiaque, et il a été décidé de lui poser un pacemaker. L’opération a eu lieu avec succès et les suites opératoires ne font état d’aucune complication. Au bout d’une dizaine de jours, son état s’améliorant, il a été décidé qu’elle devait sortir prochainement. Elle a toutefois développé une infection urinaire qui a nécessité l’administration d’un traitement. « C’est le 13 novembre à 17 heures que l’erreur s’est produite. Alors que dans le dossier médical de ma mère il était marqué à de nombreuses reprises qu’elle était allergique à la pénicilline, et qu’elle avait déjà fait des œdèmes de Quincke, une infirmière, sur prescription d’un médecin, lui a fait une injection d’Amoxicilline, un médicament de la même classe thérapeutique et dont la contre-indication est absolue sur ce type de patients », explique Carole Cohen, sa fille. « Quelques minutes après, Mme Cohen a fait un choc allergique entraînant un arrêt cardiaque », indique l’avocat Philippe Courtois, en s’appuyant sur le dossier médical.

Elle est transférée en réanimation en urgence. Mais, malgré les soins apportés, elle ne pourra être sauvée. « Lorsque nous avons discuté ensuite avec des médecins du service de réanimation, ils nous ont dit qu’ils ne comprenaient pas pourquoi cet antibiotique lui avait été administré dans un autre service », ajoute le fils de la défunte, Bernard Cohen. « Maman est morte à la suite d’une erreur médicale », assure Carole Cohen.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/allergique-elle-decede-apres-une-perfusion-de-penicilline-28-03-2012-1928003.php

Le Mans. Un cycliste tué par un camion dans le centre-ville

Un cycliste est mort, écrasé par un camion, ce mercredi, peu après 9 h, au Mans. L’accident s’est produit en plein centre-ville, à l’angle de la rue Gambetta et le bas de la place de l’Eperon.
D’après des témoins, le camion n’a pas vu le cycliste, qui traversait au niveau du passage piétons. Le cycliste est une personne âgée.
« On a mis une couverture de survie pour cacher son corps et on a sécurisé les lieux », confie un témoin, qui travaillait, avec une équipe d’ouvriers, à deux pas du drame.
La circulation, notamment des bus, a été perturbée. Une déviation a été mise en place.

Maine-et-Loire. Suicide d'un gendarme dans sa brigade : l'émotion

Père de deux enfants, âgé de 42 ans, le gendarme allait être promu. Il s'est tué, samedi, avec son arme de service, sur son lieu de travail. Il n'a laissé aucun élément pouvant expliquer son geste.
Trois questions au colonel Vagnier, commandant du groupement de gendarmerie du Maine-et-Loire.
Un gendarme de la brigade de Longué-Jumelles s'est suicidé samedi matin. Peut-on y voir un lien avec les conditions de travail ?
Samedi matin, il est arrivé comme ses collègues à 8 h. Il a pris un café avec eux. Puis s'est isolé pour commettre ce geste. Depuis, c'est la consternation. On se perd en conjectures pour essayer de comprendre ce qui a pu le pousser. Aucun signe avant-coureur. Pas plus de dispute au sein de l'équipe. On m'a décrit une bonne ambiance dans cette brigade où il était chef-adjoint. Il était inscrit au prochain tableau d'avancement. Il m'avait confié qu'il envisageait de passer le concours d'officier.
Avant Longué-Jumelles, il était en poste en Guadeloupe où le rythme de travail est sans commune mesure. Je ne crois pas, donc, à un burn-out. Il avait forcément ses raisons. Sa famille comme ses collègues ont été entendus dans le cadre de l'enquête judiciaire. Je pense qu'il s'est interdit de laisser filtrer des signes de malaise.
Justement, n'est-ce pas là l'une des difficultés des gendarmes ?
Ils passent leur temps à régler les problèmes des autres. À force d'être celui qui va au secours des autres, on ne s'autorise plus à demander de l'aide pour soi, à accepter d'avoir des problèmes. C'est le mythe du super-héros. Et puis, il y a cette exigence de confidentialité qui nous empêche de parler de notre travail en famille, à nos proches. Le gendarme doit donc sans cesse prendre sur lui. Il faut impérativement entretenir des liens de cohésion et de fraternité entre nous.
On compte environ trente suicides de gendarmes par an en France. Ce n'est pas le premier dans le Maine-et-Loire. Que mettez-vous en place ?
Il existe une cellule nationale de prévention. Des psychologues se déplacent en « post-crise ». Comme ce fut le cas à Longué-Jumelles. Localement, j'ai créé, début mars, un groupe de suivi des risques psychosociaux. Une initiative personnelle, unique dans les Pays de la Loire.
L'idée ? S'appuyer sur plusieurs indicateurs : le nombre d'arrêts de travail pour chacun, les demandes de mutation ou de mise à la retraite, les faits de violences vécus, le taux d'activité dans les brigades, etc. Car tous ces éléments recoupés peuvent nous alerter.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Maine-et-Loire.-Suicide-d-un-gendarme-dans-sa-brigade-l-emotion-_39382-2060072_actu.Htm

Un homme de 75 ans mort depuis 16 mois découvert à son domicile

Les sapeurs-pompiers ont fait une macabre découverte hier, en début d'après-midi, dans le quartier d'Empalot à Toulouse. Le cadavre d'un homme de 75 ans mort depuis seize mois a été découvert à son domicile, au 10 rue des Mouettes.
Une voisine, inquiète de ne plus avoir de ses nouvelles depuis très longtemps, avait contacté, il y a plusieurs jours, les services de police pour faire part de ses craintes. Au vu des événements toulousains de ces derniers jours, les policiers ont dû attendre et se sont finalement rendus sur les lieux hier.
Les sapeurs-pompiers ainsi qu'Habitat Toulouse, le bailleur, ont procédé à l'ouverture de cet appartement situé au rez-de-chaussée d'un petit immeuble. Là, ils ont trouvé le septuagénaire allongé, dans un état de décomposition très avancé, « à l'état squelettique », a confié, hier une source proche de l'enquête.
Cet homme qui n'avait pas de famille vivait seul. Malade, il effectuait des séjours réguliers en milieu médicalisés. Dans l'appartement, derrière un volet fermé, une fenêtre était restée entrouverte, ce qui pourrait expliquer que les voisins n'aient pas remarqué d'odeur inhabituelle au cours de tous ces mois. Son loyer, payé par prélèvements automatiques, a toujours été honoré de sorte que le bailleur ne pouvait se douter du décès du retraité.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de la mort de cet homme qui souffrait d'un cancer.
Cette affaire pose une nouvelle fois la question de la solitude des personnes âgées.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/27/1315682-mort-depuis-16-mois-chez-lui.html

mardi 27 mars 2012

Un militaire mort dans un accident à Mézières-sur-Couesnon

L’accident s’est produit ce mardi matin à 10 h 40, au lieu-dit Les Louvières, à Mézières-sur-Couesnon, sur la D794, au sud de Fougères. Pour une raison encore indéterminée, un véhicule militaire auto-école s’est renversé et s’est retrouvé sur le toit.
À l’arrivée des secours, l’un des occupants, militaire de 23 ans, était en arrêt cardiaque. Malgré les tentatives de réanimation des équipes du Samu, il est décédé. Quant à l’autre occupant, blessé, il a été évacué vers le centre hospitalier de Fougères.
L'engagé, rattaché au 11e Régiment d'artillerie de marine de Saint-Aubin-du-Cormier, circulait à bord d'un 4X4 P4 sur une route départementale, non loin de son camp, en fin de matinée quand son véhicule a quitté la route pour une raison indéterminée et a fait un tonneau, selon une source issue de son régiment.

Le scooter percute un arbre, son pilote de 24 ans meurt

La nuit dernière, un jeune homme de 24 ans a trouvé la mort sur la route. L'accident s'est produit vers 0 h 15, à Brec'h (56). Il circulait à scooter sur la D765, dans le sens Brec'h-Auray. Selon les premiers éléments, il aurait perdu le contrôle de son véhicule après le rond-point Le Torche, alors qu'il empruntait la rue Nationale, afin de regagner son domicile. La béquille de son scooter aurait frotté le trottoir, ce qui aurait eu pour conséquence de déséquilibrer le 50 cm³. L'engin a terminé sa course contre l'un des arbres qui longent la route. À l'arrivée des secours, le jeune homme, qui demeurait à Brec'h, était décédé.

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/pluvigner/brech/brec-h-56-le-scooter-percute-un-arbre-son-pilote-de-24-ans-meurt-26-03-2012-1646298.php

lundi 26 mars 2012

Drame familial d'Halluin : le fils est décédé

Le jeune homme de 21 ans, dans le coma après avoir été retrouvé pendu au domicile familial de la rue Georges-Bizet à Halluin, est décédé. 
Lundi dernier, ce sont les voisins qui ont donné l'alerte après avoir trouvé une mère de famille blessée et couverte de sang devant son domicile. À l'intérieur de la maison, les secours découvrent le corps sans vie de son mari, décédé à la suite de coups reçus à la tête. Ils trouvent aussi Olivier, le fils, pendu mais toujours en vie. Après plusieurs jours dans le coma, il est décédé ce lundi
Le fils aurait attendu le retour de son père, enseignant au lycée Saint-Paul de Lille, pour s'en prendre à lui. Il a ensuite brutalement agressé et grièvement blessé sa mère, professeur des écoles à Linselles, au visage et aux mains.
Entendue par la sûreté urbaine de Tourcoing chargée de l'enquête, cette enseignante de primaire, âgée de 52 ans, a bien confirmé l'hypothèse du drame familial qui a conduit au décès violent de son époux, Dominique Dessobry. Celui-ci sera inhumé jeudi matin, à Halluin, après une cérémonie religieuse que la famille souhaite dans la stricte intimité.
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Metropole_Lilloise/2012/03/26/article_drame-familial-d-halluin-le-fils-de-21-a.shtml

La mort tragique de l'assureur arrageois est plombée de silences

« Je veux connaître la vérité, quelle qu'elle soit, sur la mort de mon mari ! »
Depuis trois ans, la famille de Jacques Heusèle s'acharne à soulever la chape de plomb qui ralentit la recherche des causes de la mort de l'assureur. Affaire de moeurs ? Assassinat ? Nicole Heusèle et ses deux fils réfutent la thèse du suicide et accusent l'instruction d'inaction.

« On nous trompe depuis le début. » Ne parlez pas à Nicole Heusèle de police, française comme belge. Encore moins de justice.
Elle transpire la rage ravalée devant le bâclage de l'enquête « internationale », devant cette lente instruction qui passe de main en main. Ivre d'angoisse avant la découverte de la voiture, puis celle du cadavre qui a séjourné deux mois et demi dans l'eau, la famille traumatisée n'adhère pas un instant à la thèse du suicide, que d'aucuns lui ont suggérée dès le début de cette incroyable affaire.
Sur la place d'Arras, Jacques Heusèle donnait l'image d'un respectable assureur, doublé d'un fidèle rotarien. Le 17 novembre 2008, il prétexte un rendez-vous à Valenciennes pour s'éclipser de son agence, après un repas pris comme d'habitude à la maison. « N'éteignez pas l'ordinateur, je reviens ce soir », glisse-t-il à sa secrétaire. Le lendemain, il devait affronter un audit des inspecteurs d'Aviva, la maison mère ayant détecté dans les comptes un déficit de 150 000 euros.
Le lendemain à Erquelinnes, un bourg belge collé à Jeumont, l'éclusier est intrigué par une Mercedes flambant neuve, fermée à clé, stationnée sous un pont à quelques mètres de la frontière. Il alerte la police belge, qui contacte le commissariat d'Arras. Mais hélas, aucune commission rogatoire n'est lancée, aucun relevé d'empreintes ne sera effectué dans l'auto, s'étrangle après coup l'épouse. Le jour même, elle est auditionnée pour la première fois par les policiers arrageois. « J'ai été choquée, ahurie par toutes les rumeurs que le brigadier m'a rapportées : que Jacques était parti avec un homme, des prostituées, sous les cocotiers. J'ai cru que c'était pour voir mes réactions. »
Au fil des auditions, Mme Heusèle, qui croit son mari encore vivant, tombe des nues en réalisant qu'il la berne depuis des années. D'autant que les organismes de crédit la harcèlent. « J'ai appris qu'il avait douze prêts en cours au moment de sa disparition. Que la moitié de son salaire partait ailleurs depuis 2003. Alors que moi je devais faire attention au budget familial. »
Le 25 janvier 2009, à trente kilomètres de la frontière. Des mariniers voient une chaussure affleurer contre une péniche. Le cadavre de l'assureur est remonté de la Sambre, où il aura séjourné pendant plus de deux mois, lesté d'un haltère. En dérivant ? Pas sûr. Dans la famille, c'est l'effondrement, l'incompréhension.

Le troisième avocat est le bon

Les funérailles de Jacques Heusèle ont lieu le 31 janvier à Arras. Les pompes funèbres ont rendu le portable que la justice ne réclame pas, l'agenda où manque la page du funeste 17 novembre. Égarés pendant huit mois, par deux avocats, l'un arrageois, l'autre lillois « qui n'ont rien fait », la mère et les fils déposent au printemps 2009 une plainte contre X auprès du procureur à Arras. Pas de résultat. Le chemin de croix sera encore long.
Un an après les funérailles. La famille, à qui une relation amie de Jacques Heusèle avait conseillé « de se taire et de payer », est excédée par la mollesse des robes noires. Elle prend Me Bernard Méry, du barreau parisien, comme conseil. Il obtiendra des résultats, mais au compte-gouttes. Nouvelle plainte, à Béthune, en février 2010, pour chantage, vol et assassinat contre X. Classée sans suite en avril par le ministère public.
Obstiné, le trio Heusèle se constitue partie civile auprès du doyen des juges de Béthune. « On nous réclame une consignation de 4 000 euros, sans rapport avec nos ressources, pour commencer l'enquête », pestent la famille et l'avocat. Ce dernier fait des demandes d'actes : autopsie, téléphones, ordinateurs professionnels, comptes bancaires. La première juge d'instruction nommée justifie son refus par l'enquête, en cours.
Novembre 2010, le dossier atterrit sur le bureau d'une nouvelle juge. Elle n'ordonne que l'autopsie, pratiquée en février 2011. « Le médecin légiste n'a pas accrédité la mort par noyade parce qu'il n'y a pas de diatomées (algues microscopiques) dans les poumons », comprend la famille. En épluchant les autres agendas du mort, elle est intriguée par de nombreux prénoms féminins notés. Le mot « escort » figure ici et là. Elle se rend compte aussi que depuis 2005, l'assureur tournait en voiture entre Lille, Paris et la Belgique
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/03/26/article_la-mort-tragique-de-l-assureur-est-plomb.shtml

Nice: une marche blanche en hommage à Amina

Plus de trois mois après la mort d’Amina, 18 ans, ses proches ont participé samedi après-midi à une marche silencieuse. Un mineur fait figure de suspect.
C'était le 4 décembre dernier. Amina, 18 ans, était retrouvée inconsciente dans un local de la cité des Moulins à Nice. Transportée au CHU dans un état critique, elle devait succomber peu après. La jeune fille aurait fait une chute de trois mètres lors d'une dispute avec son ex-petit ami dans un local de la rue des Mahonias. Explication dont la maman d'Amina ne se satisfait toujours pas.

« C'est sûr, elle a été tuée »

Très digne, Nawel Soltani a pris la tête hier après-midi d'une « marche blanche » en hommage à sa fille. « On salit sa mémoire », estime-t-elle en évoquant l'imprégnation d'Amina le soir du drame. Pour elle, on l'a contrainte à ingurgiter une quantité importante d'alcool fort et des coups ont provoqué l'œdème cérébral à l'origine de la mort.

Une thèse que défend Jamel, l'un des frères d'Amina : « Pour moi, c'est sûr, elle a été tuée. » Ce point de vue est partagé de façon unanime par l'entourage de la victime. Estelle, sa meilleure amie, dénonce les rumeurs : « Amina était une fille sérieuse qui venait d'ailleurs de trouver un emploi à Monaco. Ce soir-là, elle a suivi deux filles qu'elle ne connaissait que depuis trois jours. Pour moi, c'est un vrai guet-apens et, le plus bizarre, c'est qu'à l'arrivée des pompiers, son corps avait été déplacé. »

Un suspect, qui aura dix-huit ans au mois de mai, se trouverait actuellement en détention préventive après s'être échappé du foyer dans lequel il avait été placé. La mère d'Amina espère un procès : « Mon objectif, c'est que ce jeune homme soit traduit devant la cour d'assises. Que l'on ne vienne pas me dire que les coups n'étaient pas volontaires. Je ne demande pas un traitement de faveur, seulement une justice équitable. »
http://www.nicematin.com/nice/nice-une-marche-blanche-en-hommage-a-amina.825902.html

dimanche 25 mars 2012

Volley: Vigor Bovolenta s'écroule et meurt en plein match

Un des piliers du volley italien est mort sur le terrain...
Triste nouvelle pour le volley italien. L'ex-international Vigor Bovolenta s’est éteint samedi soir d’une crise cardiaque alors qu’il affrontait avec son club de Forli l’équipe de Macareta en B2 (3e division).
La Gazetta dello Sport rapporte que «le joueur s’est effondré la main sur le cœur, a perdu connaissance lors du 3e set, et n’a plus jamais été conscient malgré les massages cardiaques prodigués pendant presque une heure. »
Les secours ont immédiatement conduit le joueur, qui devait avoir 38 ans au mois de mai prochain et était père de 4 enfants, à l’hôpital de Macerata, mais il n’est pas revenu à la vie. Une autopsie doit être pratiquée lundi.
L’ancien international avait été engagé dans l’équipe première à l’âge de 16 ans, a gagné la coupe d’Italie avec l’équipe de Palerme, 4 éditions de World League, 3 coupes d’Europe et la médaille d’argent aux JO d’Atlanta. L'Italie avait été battue en finale par la Suède.
http://www.20minutes.fr/article/904261/volley-vigor-bovolenta-ecroule-meurt-plein-match

Algérie: 19 morts et 30 blessés dans un accident car

Dix-neuf personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans la nuit de samedi à dimanche dans la région de Tiaret (340 km à l'ouest d'Alger) dans l'accident d'un autocar qui s'est renversé et fait une chute dans un ravin. L'accident s'est produit vers 2 heures du matin sur une route nationale reliant Tiaret à Relizane, à hauteur de la localité de Guertoufa. «L'autocar s'est renversé et fait une chute dans un ravin», a déclaré le responsable de la communication de la protection civile, le commandant Farouk Achour. Les causes de cet accident n'ont pas encore été élucidées, a-t-il précisé.

L'Algérie est classée au 4e rang mondial des accidents de la route derrière les Etats-Unis, l'Italie et la
et occupe la première place dans le Maghreb et le monde arabe, selon des chiffres officiels. Le pays a adopté en janvier 2010 un nouveau code de la route durcissant les sanctions envers les chauffards et introduit le permis à points pour lutter contre les accidents de la route responsables de plus de 4000 morts par an.

L'Algérie, dont la population dépasse les 35 millions d'habitants, compte un parc
de plus de quatre millions de véhicules, selon ces sources.http://www.leparisien.fr/faits-divers/algerie-19-morts-et-30-blesses-dans-un-accident-car-25-03-2012-1922570.php

Côtes d’Armor. Le corps de l’étudiant nantais retrouvé dans le Léguer

Originaire de Saint-Hilaire-de-Clisson (Loire-Atlantique), Aurélien Braud, 21 ans, avait disparu le 9 mars à Lannion (Côtes-d’Armor), où il était étudiant dans une école d’ingénieurs. Son corps sans vie a été retrouvé samedi matin dans les eaux du Léguer, à Lannion. La piste d’une chute reste privilégiée.
Un corps sans vie affleure au milieu de l’eau
Vers 11 h 15, samedi, une jeune fille qui marchait le long du Léguer, à Lannion, donne l’alerte aux pompiers. À marée descendante, elle vient de distinguer un corps qui affleure, en plein milieu, dans 50-60 cm d’eau, à hauteur du parking de Gunzburg.
Les plongeurs des pompiers se rendent immédiatement sur place ainsi que la police, le maire et l’un de ses adjoints. Les quelques badauds qui réalisent ce qui se passe pensent eux aussi à l’étudiant nantais porté disparu depuis un peu plus de deux semaines.
Vannes fermées pour récupérer le corps
Après une première approche infructueuse en raison des courants, la municipalité fait fermer en urgence les vannes du stade d’eaux vives pour faire baisser le niveau.
Une fois le corps sorti de l’eau, vers 12 h 30, les enquêteurs n’ont aucun doute. Ils retrouvent sur le jeune homme les papiers d’identité d’Aurélien Braud et identifient le corps.
Ses parents, domiciliés à Saint-Hilaire-de-Clisson, au sud de Nantes, ont été prévenus. Ils sont arrivés à Lannion, samedi, en fin d’après-midi.
Disparu depuis le vendredi 9 mars
Étudiant à l’école d’ingénieurs de l’Enssat, l’École nationale supérieure des sciences appliquées, Aurélien Braud était porté disparu depuis le vendredi 9 mars, après avoir quitté une soirée chez des amis, dans le quartier des Fontaines, entre 4 et 5 h du matin. À pied, il devait rejoindre son domicile de Kerlitous, rive gauche.
Depuis, de nombreuses recherches avaient été menées, y compris dans le Léguer. Le corps était-il resté accroché au fond, dans la vase, ou les courants l’ont-ils fait bouger ? Le premier examen médico-légal a conclu qu’il n’y avait pas eu d’intervention d’une autre personne. À la demande du parquet, une autopsie sera pratiquée en début de semaine prochaine.
Le week-end précédent, un Brestois de 29 ans s’était aussi noyé dans le Léguer après une chute. Hier, en milieu d’après-midi, une gerbe de fleurs flottait sur la rivière.

Tourisme "macabre" rue du Sergent-Vigné

Hier après-midi, ce couple japonais est aux anges. « Nous avons pu approcher la maison du terroriste, du tueur. Regardez les impacts de balle dans le mur. » Venus faire du tourisme dans le Sud de la France, ils ont appris par le journal télévisé nippon ce qui se tramait à Toulouse. « Nous n'étions pas loin. Nous avons décidé de venir sur place. En plus, on nous confond avec des journalistes ! »
Ils sont nombreux à venir des autres quartiers de Toulouse et au-delà, pour jeter un œil. Prendre une photo, « Dire, j'étais là, tout simplement », confesse Marie qui zone devant les rubans jaunes de la police à quelques mètres de l'appartement de Mohammed Merah. Elle justifie : « Ce n'est pas tous les jours qu'il se passe un truc aussi grave à Toulouse. Et puis, cet événement va changer le cours des choses. Bon après, j'avoue il y a le côté curiosité malsaine. » Jeudi midi, au moment où le RAID abattait le forcené, beaucoup de badauds occupaient les trottoirs. « Notre fille est venue passer un concours. Nous l'avons accompagnée en voiture. Au moment de repartir, nous avons entendu le direct à la radio. Nous nous sommes rendus compte que l'on était à côté. Et puis on a entendu dire que Nicolas Sarkozy venait », justifie ce couple de quinquagénaire, visiblement déçu d'être loin du théâtre des opérations.
Cette semaine, aussi, les adolescents des lycées voisins ont été nombreux à venir guetter la moindre action pendant le siège de 32 heures qu'a mené la police au 17, rue du Sergent-Vigné. Jusqu'à hier après-midi, où en skateboard et même en fauteuil roulant, les jeunes du quartier traînaient devant la Cité Belle-Paule avec leurs copains. « Regarde, c'est là qu'ils ont dû le buter », chuchote l'un d'eux.
Et puis, il y aussi les cameramen. Non pas des journaux de la planète. De simples citoyens qui, arrimés à leur balcon pendant trois jours, ont filmé quelques bribes de la semaine. Pour une projection entre amis, ou la revente.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/24/1314293-tourisme-macabre-rue-du-sergent-vigne.html

samedi 24 mars 2012

Funérailles de Philippe Gletty : l’hommage à un homme d’action

Saint-Paul-en-Jarez. Tué le 27 février, le chef d’entreprise du Gier a été inhumé hier.

Un jour, la vie bascule et « c’est le chaos ». Hier dans l’église de Saint-Paul-en-Jarez, la femme de Philippe Gletty, retrace le dernier matin où elle a vu son mari, après un week-end passé au ski.
Trois semaines après le meurtre du chef d’entreprise de Princeps Alu, sa famille, ses amis et ses connaissances sont là, nombreux à l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure. Ce long délai entre le décès et les funérailles s’explique par les besoins de l’enquête. Devant une église pleine, le père Paul-Marie Jourjon salue en Philippe Gletty « le battant, qui a fait preuve de volonté et de courage au cours de sa vie ». Le prêtre de la paroisse prêche le pardon, délicate mission face à une assistance doublement meurtrie. D’abord par les circonstances du décès, puis par les aveux quelques jours plus tard de Bettina Beau, l’assistante de l’entrepreneur de Saint-Paul-en-Jarez.
Du courage, il leur en faut pour prendre la parole à côté du cercueil et du portrait de l’époux, du père, de l’ami, ou du patron. À force de volonté — l’un des deux mots que Philippe Gletty s’était fait tatouer sur la peau — tous veulent être à la hauteur de sa mémoire.
Avec ses trois sœurs, l’assistance revoit les premiers pas du petit Philippe en barboteuse. Avec ses proches, c’est l’enfance à Firminy, la passion pour les voitures miniatures, le tennis et les moments d’évasion à Saint-Ferréol d’Auroure. Avec ses filles, revit ce jeune père de 21 ans, des petits boulots à la création de sa propre boîte. Il aurait dû être déjà grand-père l’été prochain, à 47 ans.
Sa femme évoque l’ouvrier du bâtiment « fier d’avoir créé 50 emplois ». Insufflant l’action, ce deuxième mot tatoué sur son bras et bousculant parfois ses troupes.
Elle ne cache pas le côté sombre de l’homme rendu anxieux par le poids des responsabilités, perdant le sommeil durant la crise. Mais leur laissant aujourd’hui à tous une réussite : Princeps Alu. Ses troupes sont prêtes à poursuivre l’action. C’est le dernier message que l’un de ses collaborateurs vient délivrer à Philippe Gletty.
http://www.leprogres.fr/loire/2012/03/24/funerailles-de-philippe-gletty-l-hommage-a-un-homme-d-action

Mort d’un enfant de 12 ans à Lyon : des questions autour du collège

« Dire qu’il ne se passe rien au collège Gilbert-Dru, c’est faux. » Hier, le père d’un enfant scolarisé dans cet établissement du troisième arrondissement de Lyon décrit plutôt « une ambiance pourrie dans la classe de quatrième » fréquentée par le jeune A., 12 ans qui s’est tué mardi soir en se jetant du 15 étage d’un immeuble. Après toute l’émotion que suscite encore ce drame, ce père de famille, qui dit avoir alerté les responsables de l’établissement, n’hésite pas à parler d’enfants terrorisés depuis la rentrée scolaire par deux éléments « qui perturbent » le fonctionnement de cette classe, volent « et exercent des violences à l’encontre de leurs camarades pour qu’ils ne disent rien. Deux ados mis dans cette classe de bons élèves en pariant qu’ils allaient être tirés vers le haut. C’est l’envers qui se produit. »
Et de citer encore cet autre enfant, un ami de son fils, qui préfère parler de racket subi à l’extérieur du collège pour ne pas révéler que ça se passe dans sa classe.
C’est affirme-t-il, ce qui est arrivé au jeune A., aperçu en pleurs dans la journée de mardi parce qu’on lui avait dérobé son iPod. Un adolescent dont il dit qu’il était brillant, « certainement un des meilleurs de la classe ».
Les faits dont aurait été victime l’adolescent mardi et que ce père d’élève a portés hier à la connaissance de la police, ajouté à d’autres événements récents très personnels, auraient pu être un facteur déclenchant. Suffisent-ils pour autant à expliquer un passage à l’acte ? Certainement pas.
Le père d’une autre élève, scolarisé dans la classe de 4 e en question, qui a contacté la rédaction du Progrès pour informer d’un projet de marche blanche dans les prochains jours, a de son côté déclaré n’avoir jamais entendu parler d’un quelconque problème dans l’établissement.
Hier, le responsable du collège n’a pas souhaité répondre à nos questions, nous renvoyant sur l’inspection d’académie qui s’est montrée très prudente et mesurée, « l’inspecteur Jean-Louis Baglan n’ayant pas pour habitude de s’exprimer lorsqu’il y a une enquête de police ».
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/03/23/mort-d-un-enfant-de-12-ans-a-lyon-des-questions-autour-du-college

vendredi 23 mars 2012

Un automobiliste de 37 ans décède dans un violent choc frontal

Selon L'Indépendant, un automobiliste de 37 ans serait décédé hier soir dans un terrible choc frontal.
L’alerte a été donnée hier vers 20 heures pour un accident à la sortie du péage sud de l’A9 en direction de la zone Saint-Charles à Perpignan. Deux véhicules se sont, pour une raison inconnue, percutés de plein fouet.

Un automobiliste aurait perdu le contrôle de sa voiture qui se serait déportée sur la voie opposée. Une conductrice qui arrivait en face a tenté de se coller à la glissière de sécurité au maximum pour éviter le choc.
En vain. Légèrement blessée, elle a été transportée à l’hôpital. L’autre conducteur a dû être désincarcéré par les secours, il a malheureusement succombé à ses blessures. La circulation a été interrompue sur cet axe.
Source : L'Indépendant

http://www.midilibre.fr/2012/03/23/un-automobiliste-de-37-ans-decede-dans-un-choc-frontal,475561.php

À 13 ans, le collégien meurt d'une crise cardiaque

Le jeune Enzo, 13 ans, est décédé hier matin, à son domicile, d'une crise cardiaque. Les cours ont été suspendus au collège Jean-Jaurès de Colomiers, où il était scolarisé.
L'émotion était très vive, hier matin, au collège Jean-Jaurès de Colomiers. Les élèves, les professeurs et l'encadrement ont appris le décès brutal d'un élève du collège, scolarisé en classe de quatrième. Enzo, 13 ans, est mort chez lui, hier matin.
Dès la nouvelle communiquée à la direction du collège, un dispositif d'information et de prise en charge des élèves a été mis en place. Les enseignants ont été mis au courant du décès, et ont tout mis en œuvre pour rassurer les élèves.
Pour autant, certains élèves, notamment des camarades de classe d'Enzo, ont ressenti des malaises en apprenant le décès. L'état de certains élèves a nécessité l'intervention des services médicaux. Et en fin de matinée, le collège a envoyé un message SMS à tous les parents d'élèves : « En raison du mal-être de certains enfants lié au décès de leur camarade, les parents qui le souhaitent peuvent venir chercher leur enfant au collège ».
Le maire de Colomiers et son directeur de cabinet ont rendu visite à la famille du jeune Enzo, en compagnie de la principale du collège Jean-Jaurès, pour l'assurer de leur soutien en ce moment difficile
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/23/1313423-colomiers-a-13-ans-le-collegien-meurt-d-une-crise-cardiaque.html

Yvain percuté par un train : sa mère explique le mal-être de son fils

Le jeune homme mortellement percuté par un train, samedi soir à Albi, était un brillant lycéen. Yvain souffrait pourtant d'un mal-être. Sa mère témoigne de sa douleur et de son désarroi.
« Le voir chez moi m'a fait croire qu'il avait envie de rester dans son cocon.» Hélas, Véronique Brill se trompait sur les intentions de son fils. Yvain a «planifié son départ» le jour de ses 18 ans. Samedi, peu avant 23 heures, le jeune homme s'est hissé sur le pont SNCF d'Albi et a marché sur les rails, dans l'attente d'un train. Le dernier TER du soir l'a percuté. Un drame, évoqué jusque dans l'enceinte du conseil municipal lundi soir, qui brise une famille et bouleverse un lycée et toute une ville.

Douleur existentielle

L'histoire d'Yvain symbolise le mal-être souvent insondable des adolescents, une douleur existentielle qui en mène certains au suicide. Sa mère, avec un courage qui force l'admiration, a voulu témoigner. Pour sortir d'abord son fils de la rubrique souvent impersonnelle des faits divers, même si elle tient à souligner «le travail des policiers d'Albi et leur humanité» . Car, il a fallu attendre mardi, jour où l'autopsie a été pratiquée à Rangueil, pour que le corps mutilé retrouvé samedi soir sur la voie ferrée Toulouse-Rodez, au Castelviel, soit officiellement identifié comme étant celui d'Yvain Brill. Le jeune homme n'avait pas de papiers sur lui. Et il n'a pas laissé de lettre à sa famille pour expliquer son geste.
«Il avait sans doute une fêlure en lui», confie sa mère. Mais avant, Yvain «a été un enfant et un adolescent joyeux, vivant, intelligent, travaillant bien à l'école, avec un vrai sens de l'amitié.»
Fils d'artistes, Yvain avait reçu d'eux la créativité, l'ouverture sur le monde et le goût de la littérature. En Terminale L au lycée Bellevue, il allait donc être cet été l'un des rares garçons bacheliers de série littéraire.
«Petit, il a toujours eu des livres dans les mains.» Sa mère se souvient qu'en 2009, en classe de 3e, il avait remporté le premier prix du concours d'orthographe organisé par la Société des amis de la bibliothèque d'Albi. C'était en 2009, quand «il était encore gourmand de vie.»
Et puis, raconte Véronique Brill, en 2011, Yvain «a commencé à glisser doucement dans la tristesse. A la rentrée de septembre, son mal-être était tel qu'on a décidé d'aller consulter un pédopsychiatre.» Ces derniers mois, le lycéen était suivi pour une dépression.

Jeudi soir, il avait fugué du Bon-Sauveur

«A sa demande, après un entretien avec le psychiatre, Yvain a été hospitalisé le 3 mars dernier au Bon-Sauveur. Le problème, c'est qu'il n'y avait pas de places dans le service pour adolescents où il n'y a que 4 ou 5 lits. Par défaut, on l'a mis au SAUS puis au pavillon Saint-Jean.» C'est de ce pavillon qu'Yvain s'est échappé dans la nuit de jeudi à vendredi. Il était encore mineur à ce moment-là.
Sa mère a dû faire une déclaration de fugue. Mais quelques heures plus tard, Yvain rentrait à la maison. «Samedi, il a dormi toute la journée. Avec mon compagnon et ma mère, on était à son chevet. Mais le soir, juste avant qu'on se mette à table, il nous a faussé compagnie. Il a dû s'enfuir par le jardin. On l'a cherché partout, avec ses copains, à moto, qui ont sillonné Albi jusqu'à la gare, car on pensait qu'il aurait pu prendre un train. Quand je me suis rendue compte qu'il avait emporté le chargeur de son téléphone, ça m'a rassurée. Je me suis dit qu'il avait encore des projets, qu'il partait faire sa vie d'adulte le jour de ses 18 ans.»
Non, ce départ était plus brutal et surtout sans retour. Yvain ne n'est plus retourné, surtout pas devant le train qui a happé ses 18 ans. Sa mère est passée à la gare d'Albi ces jours-ci, avec un message pour le cheminot. «Je ne le connais pas mais je pense à lui, à cette épreuve qui a été la sienne samedi soir quand il a vu mon fils sur les voies. Derrière des machines, il y a des hommes, il ne faut pas l'oublier.»
Lundi, le jour où la famille Brill dira adieu à Yvain, ce cheminot pensera sûrement aussi à ce lycéen qui aimait la littérature, le kung-fu, le surf et les copains. Mais pas assez la vie pour la poursuivre avec nous
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/22/1311866-drame-du-pont-sncf-la-mere-d-yvain-temoigne.html

jeudi 22 mars 2012

3 morts dans un accident en Dordogne

Trois personnes ont été tuées aujourd'hui lors du choc frontal de deux véhicules sur une route nationale en Dordogne, dont un conseiller général de ce département, son épouse et un jeune homme, a-t-on appris auprès de la préfecture. L'accident, a-t-on précisé de même source, s'est produit sur la RN21, entre La Coquille et Firbeix.

Parmi les victimes figure le conseiller général, Rémy Bernier, élu du canton d'Excideuil et par ailleurs maire de Saint-Jory Lasbloux. Le véhicule de l'élu, qui se trouvait en compagnie de son épouse, a percuté frontalement la voiture de la troisième victime, un jeune homme de 27 ans, a-t-on précisé à la préfecture.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/22/97001-20120322FILWWW00615-3-morts-dans-un-accident-en-dordogne.php

Une femme tuée à coups de marteau près de Nantes, son compagnon retrouvé pendu

Une femme d’une soixantaine d’années a été retrouvée morte, ce matin, à son domicile de La Montagne, près de Nantes. Un marteau ensanglanté avait été abandonné près de son corps, sur son lit.
Un médecin légiste, qui s’est déplacé sur les lieux, a confirmé qu’il s’agissait de l’arme avec laquelle elle avait été tuée.
La piste du drame familial
Rapidement, les gendarmes ont découvert le compagnon de la victime, âgé d’une soixantaine d’années, pendu, dans une maison qu’il remettait en état, un peu plus loin, dans une rue voisine.
La piste privilégiée par les enquêteurs de la compagnie de Rezé est celle d’un drame familial. Depuis un moment, les relations du couple étaient devenues très conflictuelles. L’homme pourrait avoir tué sa compagne avant de mettre fin à ses jours.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/nanterre-elle-se-tue-en-tombant-du-12e-etage-21-03-2012-1916642.php

Une femme de 19 ans est morte mardi soir après une chute du douzième étage d'un immeuble à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans le quartier Pablo-Picasso.
Une
est ouverte pour éclaircir les circonstances dans lesquelles la jeune femme est tombée. Mardi soir, vers 22 heures, une centaine de personnes, des habitants du quartier, des employés de la mairie et des policiers étaient présents aux abords de cet immeuble comptant près de vingt étages.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/nanterre-elle-se-tue-en-tombant-du-12e-etage-21-03-2012-1916642.php

mercredi 21 mars 2012

Un homme tue sa femme en tirant sur elle à Vincennes

A la suite d’un différend familial, un homme a tué sa femme avec une arme à feu à Vincennes (Val de Marne) ce midi, a expliqué Christophe Crépin, policier et membre du syndicat UNSA, à 20 Minutes.
Vers 13h, l’homme en question a tiré sur son épouse au 16, rue de Montreuil à Vincennes. «La victime est décédée. L’agresseur, d’origine portugaise, est ensuite entré dans un café, Chez Carlos, et a retourné l’arme contre lui pour tenter de mettre fin à ses jours.»
Il a été conduit à l’hôpital dans un état grave, son pronostic vital serait engagé.

http://www.20minutes.fr/ledirect/902165/homme-tue-femme-tirant-vincennes

Suicide à France Télécom en Alsace

La CGT d'Orange-France Télécom a mis en cause une nouvelle fois, mercredi, les conditions de travail dans l'entreprise après le suicide d'un salarié en poste à Schiltigheim (Bas-Rhin), survenu le 8 mars dernier.
France Télécom avait élaboré en septembre 2010 un nouveau "contrat social" pour l'entreprise, alors secouée par une vague de suicides.
La direction régionale de l'opérateur public de télécommunications a confirmé le dernier suicide en date, et précisé qu'il ne s'était pas produit sur le lieu de travail du salarié.
Ce technicien d'intervention de 58 ans, qui se préparait à partir en retraite, aurait laissé une lettre à sa femme dans laquelle il mettrait en cause son employeur, dit la CGT.
Dans sa lettre, le salarié "souhaite que son geste serve à ses collègues. Il pointe clairement la responsabilité de l'organisation de l'entreprise dans son geste désespéré", déclare le syndicat dans un communiqué.
"Il était très soucieux de transmettre son expérience très spécialisée. Il aurait souhaité former un jeune et aurait interpellé plusieurs fois l'entreprise sans résultat. Il était très angoissé par le fait que son départ soit synonyme de perte de compétence technique et de surcharge de travail pour ses collègues", précise la CGT.
Un porte-parole ............. lire la suite sur ce lien ..... http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/suicide-a-france-telecom-en-alsace-21-03-2012-1443570_240.php

Lommel dit adieu aux victimes de l'accident d'autocar

La petite ville de Lommel, en Belgique, rend hommage ce mercredi en fin de matinée à ses 15 enfants et deux adultes décédés dans l'accident de car du 13 mars en Suisse. La cérémonie sera retransmise en direct par les télévisions belges. Des milliers d'anonymes seront présents pour s'associer à la douleur des familles de victimes.
La cérémonie se déroulera dans une grande salle polyvalente de la bourgade flamande pouvant accueillir 5.000 personnes. Deux écrans géants doivent permettre à 4.000 personnes supplémentaires de suivre l'hommage depuis les abords de la Soeverein Arena. Le roi des Belges Albert II et la reine Paola, le prince héritier des Pays-Bas Willem-Alexander et la princesse Maxima, les Premiers ministres belge Elio Di Rupo et néerlandais Marc Rutte, la présidente suisse Eveline Widmer-Schlumpf et le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, figurent parmi les personnalités qui ont annoncé leur présence.

Une délégation du Valais suisse, composée notamment de représentants des services de secours (pompiers, services sanitaires et policiers) sont également attendus. Avec 17 décès (deux écoliers, un instituteur et une accompagnatrice), Lommel, paisible bourgade proche de la frontière néerlandaise, a payé le plus lourd tribu au terrible accident du tunnel de Sierre, qui a fait au total 28 morts, dont 22 enfants, et bouleversé la Belgique. Six des jeunes victimes étaient de nationalité néerlandaise. Quelque 2.500 personnes s'étaient déjà rassemblées jeudi dernier pour une veillée religieuse d'hommage.

Intimité familiale
Quinze cercueils doivent être portés par des militaires jusqu'à la salle polyvalente, où 2.500 places ont été réservées pour les proches des victimes et les membres de la communauté scolaire de l'école 'T Stekske ("La petite allumette" en patois de la région). Des photos représenteront l'accompagnatrice, inhumée mardi, et un des enfants dont les funérailles auront lieu en privé. La cérémonie, qui devrait durer une heure, sera ponctuée de lectures de textes et de chansons. Les funérailles proprement dites auront lieu dans l'intimité familiale. La plupart des enfants et leur instituteur devraient être enterrés dans un espace commun dans le cimetière de Lommel. L'accident a aussi causé la mort de sept enfants et de deux adultes d'une école d'Heverlee, près de Louvain (centre), qui voyageaient dans le même car, et des deux chauffeurs.

La collision du car contre un mur de béton avait aussi fait 24 blessés. Trois fillettes toujours hospitalisées en Suisse sont "hors de danger". Les mêmes personnalités sont attendues aux funérailles des enfants d'Heverlee morts dans le drame qui se tiendront jeudi matin en l'église Saint-Pierre de Louvain.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/lommel-rend-hommage-aux-victimes-de-l-accident-d-autocar-7081598.html

Accident mortel sur l'A7. Les trois soeurs fauchées faisaient du stop

La raison de la présence sur l'A7, des trois soeurs fauchées, vendredi soir, sur l'A7 dans la Drôme, semble s’éclaircir. Selon ledauphiné.com, essayaient de faire du stop. La piste d'une fugue amoureuse est explorée par les enquêteurs. Lundi, leur famille a annoncé qu'elle va porter plainte contre la SNCF qui a avait contrarié leur retour en train, faute de billets.

Selon les informations du site ledauphiné.com, d’après les différents témoignages d’usagers de l’A7 recueillis par les enquêteurs, les trois jeunes filles essayaient de faire du stop pour regagner Marseille où elles vivaient avec leur parent. Une ville qu’elles avaient quittée en fin de matinée vendredi selon leur famille.
Les enquêteurs exploraient notamment dimanche des SMS amoureux découverts dans le portable retrouvé sur les lieux de l'accident. Dans ce portable appartenant à l'aînée des soeurs, les enquêteurs ont trouvé des SMS amoureux, datés notamment du jour de l'accident, vendredi, sans toutefois savoir à qui ils étaient destinés.

Des amours de gamin
"Ce sont des trucs de gamins comme je t'aime, je ne peux pas me passer de toi et les réponses qui vont avec. Le téléphone est à l'étude par le service NTech (Nouvelles technologies) de la gendarmerie", a déclaré le capitaine Thierry Charpentier. Il a précisé qu'il n'y avait pas d'indices pour situer le destinataire et a appelé à ne pas "se laisser aller aux hypothèses et recoupements", alors que ces SMS ne sont qu'une des pistes de travail des enquêteurs.

Grâce à l'étude de ces messages et des appels passés par les trois soeurs, les enquêteurs espèrent remonter le fil de leur dernière journée de vendredi.

"Il n'y a aucune conclusion à faire pour le moment", a déclaré pour sa part dimanche le procureur de la République de Valence, Antoine Paganelli.

Analyses ADN
D'autre part, les enquêteurs ont effectué des relevés ADN afin de confirmer "à 100%" que les trois jeunes filles fauchées sont des soeurs marseillaises, étape "indispensable" pour comprendre leur présence sur l'autoroute en pleine nuit, a indiqué la gendarmerie.

Menée en étroite collaboration avec le commissariat du 15e arrondissement de
Marseille, l'enquête des gendarmes se concentre également sur le "voisinage" de ces jeunes filles pour tenter de reconstituer "le cheminement" et le déroulé de la journée de vendredi.

La piste d'une fugue avancée
La piste de la fugue est ainsi évoquée, mais avec précaution. Selon les premières informations recueillies, il semblerait que les jeunes filles aient quitté vendredi à la mi-journée le domicile familial, situé dans la cité de la Castellane, dans les quartiers nord de
Marseille. Les trois soeurs étaient semble-t-il connues pour se balader énormément ensemble, parcourant des kilomètres à pied, selon les témoignages d'habitants de leur quartier rapportés par Samia Ghali, le sénateur-maire des 15e et 16e arrondissement de Marseille.

Carmen, 12 ans, Charlotte, 13 ans et Victorine 19 ans, trois soeurs originaires de
Marseille, ont perdu la vie, vendredi soir, peu avant minuit, sur l' A7, dans la Drôme. L'accident s'est produit à hauteur de Saint-Paul-Trois-Châteaux, non loin de Montélimar, dans le sens nord-sud, en direction de Marseille.

Repérées grâce à une vidéo de la SNCF
Faute de pouvoir les identifier dans un premier temps, un appel à témoin a été lancé par la gendarmerie. C'est un couple qui a permis de mettre un nom sur les victimes, signalant qu'il avait voyagé vendredi dans le même train, "au départ de
Marseille, que trois jeunes filles qui ressemblaient aux victimes, qui voyageaient sans billet et ont été priées de descendre de ce train à la gare de Pierrelatte (dans la Drôme)", commune située à une quinzaine de kilomètres du lieu de l'accident. Se basant sur ce témoignage, les enquêteurs ont récupéré samedi les images des caméras de surveillance urbaine de Pierrelatte pour les montrer aux frères des victimes, qui les ont alors identifiées. Ce lundi matin, la famille porte plainte contre la SNCF pour pour non-assistance à personne en danger. "Cette plainte a pour but de mettre en cause l'agent de la SNCF et la SNCF qui auraient dû, s'agissant de personnes sans titre et sans papier d'identité, informer la police, d'autant qu'on avait affaire à des gens mineurs", souligne Me Collard, confirmant une information du Parisien/Aujourd'hui en France.
"Elles ont traversé"
"On se demande comment elles ont pu entrer sur l'autoroute, car le point d'entrée le plus proche est à 17 kilomètres", a déclaré le procureur de la République à Valence, Antoine Paganelli, s'interrogeant sur les raisons et les circonstances de leur présence à pied sur l'
A7. "Les jeunes filles marchaient sur la bande d'arrêt d'urgence quand, pour une raison encore indéterminée, elles ont traversé devant un poids lourd qui circulait sur la voie de droite. La voiture sur la voie centrale n'a pas pu les voir et les a fauchées", a expliqué un responsable de la gendarmerie en charge de l'enquête. Les parents, qui appartiennent à la communauté des gens du voyage sédentarisés de Marseille, ont pu être localisés grâce à un téléphone portable découvert sur les lieux du drame.

Refus de se mettre derrière les glissières
Un patrouilleur de la société d'autoroute,
cité dans Le Parisien, ayant parlé aux trois jeunes filles avant l'accident a été entendu samedi par les gendarmes. Il a expliqué qu'elles avaient refusé d'obéir à sa demande de se mettre derrière les glissières de sécurité. "Elles sont parties en courant en sens inverse la circulation, il a essayé de les rattraper" avant de les perdre de vue, a expliqué un gendarme du peloton d'autoroute d'Orange, dans le Vaucluse voisin, à la frontière duquel s'est produit l'accident.

Le patrouilleur "s'est arrêté à hauteur des filles. Deux sont parties en courant. À celle qui est restée, il a donné les consignes de sécurité, en lui demandant de se mettre derrière la glissière pour attendre les gendarmes car elles n'avaient pas de gilet jaune. En entendant le mot "gendarme", elle se serait enfuie en courant", a précisé un responsable de la gendarmerie de la Drôme.

Le patrouilleur a alors déclenché une alerte signalant sur les panneaux de circulation la présence de piétons. Les pompiers ont ensuite été alertés, peu avant minuit, par des automobilistes ayant renversé les victimes. D'ores et déjà, il est établi qu'aucun des conducteurs les ayant percutées ne présentait de taux d'alcoolémie, a précisé le parquet.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/accident-mortel-sur-l-a7-les-trois-soeurs-fauchees-faisaient-du-stop-20-03-2012-1636009.php

mardi 20 mars 2012

Pontarlier : une explosion de gaz fait un blessé grave

Une explosion d’une bouteille de gaz de ville a blessé gravement une personne et nécessité l’évacuation de deux autres dans un bâtiment d’habitation rue de Montrieux, à proximité du centre-ville de Pontarlier. L’explosion n’a pas été suivie de feu mais les dégâts sont importants. Selon les sapeurs-pompiers du Doubs appelés sur place, les murs porteurs ont été soufflés, le toit a été affecté et le bâtiment menaçait un temps de s’écrouler. Dans la soirée, la Ville a pris un arrêté d’insalubrité.
La personne habitant l’appartement d’où est partie l’explosion, âgée de 30 ans, a été transportée au centre hospitalier de Pontarlier. Selon la sous-préfète de Pontarlier, Laura-Yamina Reynaud, la victime, qui aurait fait une tentative de suicide, est brûlée au second degré et pourrait être transférée à l’hôpital de Besançon. Hier soir, l’auteur de l’explosion était également interrogé par les services de police.
Les deux autres personnes habitant l’immeuble, dont le propriétaire, seront relogées par les services du CCAS de la Ville de Pontarlier.
Sur place, l’explosion a mobilisé les sapeurs-pompiers du Doubs dirigés par le commandant Crepiat, la police nationale, le SMUR, les services techniques de la Ville ainsi qu’EDF-GRDF. Un périmètre de sécurité a été décidé par les pompiers, provoquant des bouchons de circulation en ville
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/03/20/une-explosion-de-gaz-fait-un-blesse-grave

Fusillade de Toulouse : le déroulé des faits

La mort des trois soeurs fauchées sur l'A7 reste inexpliquée

Alors que leur identité ne fait quasiment plus de doute...
Les parents étaient si effondrés qu'ils n'ont pas eu la force d'aller identifier leurs filles. Dimanche, ils ont été auditionnés par les enquêteurs. Car il n'y a quasiment plus de doute sur l'identité des trois sœurs de 12, 13 et 19 ans fauchées, vendredi soir, sur l'autoroute A7 à hauteur de Saint-Paul-Trois-Chateaux (Drôme). Les enquêteurs vont tout de même analyser les peignes et brosses à cheveux des adolescentes afin de pouvoir procéder à des comparaisons ADN avec les corps retrouvés.
Expulsées d'un train auparavant
«Vendredi, les parents ne se sont pas inquiétés car les trois sœurs avaient l'habitude de sortir se promener ensemble. Elles étaient inséparables, nous a confié Samia Ghali, sénatrice-maire (PS) des 15e et 16e arrondissements de Marseille d'où sont originaires les victimes. En revanche, personne ne sait ce qu'elles faisaient à 150 km de chez elle…» C'est à cette question que les enquêteurs ont commencé à s'atteler. Issues d'une famille gitane sédentarisée, Carmen, Charlotte et Victorine avaient été expulsées d'un train à Pierrelatte (Drôme), faute de billet. Rien n'indique, ensuite, comment elles ont rejoint l'A7. La bretelle d'accès la plus proche de l'accident est en effet située à 17 km. Pour en savoir plus, les enquêteurs ont prévu de se pencher sur les messages SMS que contenait le seul téléphone portable retrouvé près des corps.
http://www.20minutes.fr/societe/900359-mort-trois-soeurs-fauchees-a7-reste-inexpliquee

lundi 19 mars 2012

Dordogne : un retraité tue son épouse et se suicide

Un homme de 81 ans a tué son épouse de 79 ans avant de se donner la mort en retournant l'arme contre lui, dans la nuit de vendredi à samedi à La Bachellerie (Dordogne), a-t-on appris lundi auprès du parquet de Périgueux.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, un ancien officier, a tiré sur sa femme alors qu'elle était endormie, a indiqué la même source. Il s'est ensuite suicidé en retournant l'arme contre lui, a-t-on ajouté, sans toutefois préciser la nature de l'arme.

Un mort et 2 blessés dans le Nord

Un homme d'une cinquantaine d'années a été retrouvé mort et sa femme blessée aujourd'hui à Halluin dans le Nord, où leur fils de 21 ans a tenté de se pendre et a été transporté à l'hôpital dans un état grave, selon des sources judiciaire et policière, indiquant que l'hypothèse d'un drame familial est la plus probable.

Le père a été violemment frappé à la tête et la mère a été retrouvée sur le trottoir, ensanglantée et appelant à l'aide, selon le procureur de la République à Lille, Frédéric Fèvre.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/19/97001-20120319FILWWW00507-un-mort-et-2-blesses-dans-le-nord.php

Toulouse : trois enfants et un adulte abattus devant un collège juif

Un homme a ouvert le feu ce lundi matin devant un collège-lycée juif de Toulouse, tuant au moins un professeur et trois enfants, et en blessant plusieurs autres. Des témoins du drame ont vu le tireur fuir à scooter. Ce dernier, muni de deux , aurait ouvert le feu devant l'établissement, puis à l'intérieur, avec une arme de même calibre que pour les meurtres des parachutistes à Toulouse et Montauban
Les personnes tuées seraientun professeur et trois enfants du collège-lycée Ozar Hatorah, situé dans un quartier résidentiel de la ville. , Claude Guéant, ainsi que François Hollande sont en route pour Toulouse.
10h42. Les politiques réagissent. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, est révulsé par ce «crime monstrueux». Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, est «épouvanté par la fusillade».

10h41. Un périmètre de sécurité a été établi autour de toutes les écoles juives de Toulouse.

10h40. François Hollande se rend immédiatement à Toulouse, par «solidarité» avec la communauté juive.

10h37. Le procureur parle d'«éléments sérieux» sur un lien entre la tuerie de ce matin et les meurtres de paras à Toulouse et Montauban.

10h36. Le bilan officiel s'alourdit : quatre personnes sont mortes, dont trois enfants.

10h35. Nicolas Sarkozy établit aussi un lien avec les meurtres de paras. Le président constate des «similitudes» avec les meurtres de paras mais «trop tôt» pour établir un «lien véritable».

10h29. Le tueur est entré dans le bâtiment. selon des sources policières, l'homme a utilisé une arme, sans doute du 9 mm, à l'extérieur du collège et cette arme s'est enrayée. Il a alors laissé son scooter sur place et est entré dans le collège où il a utilisé la seconde arme, de calibre 11,43 cette fois.

10h25. Trois morts confirmés. Trois personnes ont été tuées et deux autres gravement blessées lors de la fusillade, a indique le procureur de la République Michel Valet.

10h20. Guéant parle d'«attentat horrible», évoque Montauban, et s'apprête à venir sur Toulouse. «On ne peut manquer de remarquer qu'il y a des similitudes entre les agressions dont ont fait l'objet nos militaires à Toulouse et à Montauban et cet attentat horrrible contre des enfants ce matin», a commenté le ministre qui, en marge d'un déplacement à Mulhouse, a indiqué qu'il se rendrait sur place «par les moyens les plus rapides».
Suivez les évènementS en direct en cliquant sur ce lien .... 
http://www.leparisien.fr/faits-divers/fusillade-devant-une-ecole-juive-a-toulouse-19-03-2012-1913235.php

Jeunes filles fauchées sur l'A7 : des relevés ADN réalisés

Comment ces trois jeunes filles se sont-elles retrouvées là, scellant leur sort de manière quasi-certaine ? Trois jeunes filles, des soeurs de Marseille selon les premiers éléments de l'enquête, sont mortes fauchées sur l'A7 dans la Drôme, où les enquêteurs s'interrogeaient samedi sur leur présence mystérieuse, à pied, en pleine nuit, à 17 km de la première entrée d'autoroute.

Malgré l'absence de tout papier d'identité sur les victimes, il ne fait désormais plus guère de doute qu'il s'agit de trois gitanes sédentarisées à Marseille, Carmen, 12 ans, Charlotte, 13 ans et Victorine, 19 ans, leur famille ayant confirmé leur départ depuis vendredi midi. "Les corps sont dans un état qui rend difficile une identification et une reconnaissance absolue", a déclaré le procureur de la République de Valence, alors qu'un proche dépêché à la morgue de Montélimar n'a pu les identifier. Néanmoins, "on est quasiment sûrs, mais ce n'est pas à 100%, d'avoir pu identifier trois jeunes filles d'une famille marseillaise" parties sans donner d'explications, a précisé le procureur. Les parents de cette fratrie de 18 enfants, trop effondrés pour faire le déplacement selon la gendarmerie, ne s'étaient pas inquiétés de leur départ. La famille, établie dans la cité de la Castellane, dans les quartiers nord de Marseille, a pu être contactée grâce à un téléphone portable découvert sur les lieux du drame.



Les enquêteurs ont effectué des relevés ADN afin de confirmer "à 100%" que les trois jeunes filles fauchées sur l'A7 dans la Drôme sont des sœurs marseillaises, étape "indispensable" pour comprendre leur présence sur l'autoroute en pleine nuit, a indiqué dimanche la gendarmerie.
"A la demande du procureur, nous avons effectué des relevés ADN sur les victimes et nous attendons maintenant des brosses à dents, brosses à cheveux et autres éléments d'identification que nous avons demandés aux parents pour pouvoir comparer", a déclaré à un responsable de la gendarmerie.


Identifiées dans un train

Malgré les zones d'ombre, les enquêteurs tentent de reconstituer l'itinéraire des trois victimes avant le drame. Samedi après-midi, grâce à un appel à témoin, les trois soeurs ont été localisées vendredi après-midi à Pierrelatte, une commune de la Drôme située à une quinzaine de kilomètres du lieu de l'accident. "Un couple nous a contactés pour nous informer qu'il voyageait dans le même train, au départ de Marseille, que trois jeunes filles qui ressemblaient aux victimes", a déclaré un responsable de la gendarmerie. Les trois soeurs, qui voyageaient sans billet, avaient été priées de descendre de ce train en gare de Pierrelatte, selon ce couple. Grâce aux images des caméras de surveillance, les jeunes filles ont pu être identifiées par leurs frères.

Mais la piste s'arrête là. L'enquête doit désormais faire la lumière sur les raisons et les circonstances de leur présence à pied sur l'autoroute à hauteur de Saint-Paul-Trois-Châteaux. "On se demande comment elles ont pu entrer sur l'autoroute, car le point d'entrée le plus proche est à 17 kilomètres", s'interroge le procureur de la République de Valence. Le déroulement de l'accident est en revanche plus clair: "Les jeunes filles marchaient sur la bande d'arrêt d'urgence quand, pour une raison encore indéterminée, elles ont traversé devant un poids lourd qui circulait sur la voie de droite. La voiture sur la voie centrale n'a pas pu les voir et les a fauchées", a expliqué un gendarme. Ce sont les conducteurs du camion et de la voiture ainsi que d'autres automobilistes qui ont renversé les trois filles qui ont prévenu les secours.

"Parties en courant"
Le rôle d'un patrouilleur de la société d'autoroute ayant parlé aux trois jeunes filles avant l'accident a également été éclairci. Entendu samedi par les gendarmes, il a expliqué qu'elles avaient refusé d'obéir à sa demande de se mettre derrière les glissières de sécurité. Quand il s'est arrêté à leur hauteur, deux sont parties en courant. "A celle qui est restée, il a donné les consignes de sécurité, en lui demandant de se mettre derrière la glissière pour attendre les gendarmes... En entendant le mot ‘gendarme', elle se serait enfuie en courant", a précisé un responsable de la gendarmerie de la Drôme. Le patrouilleur, qui n'a pas le droit de prendre des usagers dans son véhicule, a déclenché une alerte signalant sur les panneaux de circulation la présence de piétons, selon la gendarmerie, qui a conclu que le patrouilleur avait "fait correctement son travail".

dimanche 18 mars 2012

Un jeune tué sur une voie ferrée à Albi

Une jeune d'une vingtaine d'années a été percuté par un train alors qu'il marchait sur une voie ferrée à Albi dans la nuit dernière, a-t-on appris auprès de la police qui n'était pas en mesure de préciser s'il s'agissait d'un suicide ou d'un accident.

Le TER Rodez-Toulouse a heurté le jeune homme sur un pont proche du centre d'Albi. Les 13 passagers du convoi et les trois employés de la SNCF à bord sont indemnes, selon la police.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/18/97001-20120318FILWWW00222-un-jeune-tue-sur-une-voie-ferree-a-albi.php

Un jeune se jette sous un train à Bavilliers (90)

À 12 h 20, samedi, un jeune homme de 18 ans s’est jeté sous un train à Bavilliers. A cet endroit, route de Froideval, les voies de chemin de fer traversent la chaussée et sont accessibles. C’est un lieu où il y a régulièrement des suicides.
Le jeune homme avait été vu par des cheminots, dans les jours précédents en train d’errer dans le secteur. Les agents SNCF avaient alors prévenu les pompiers ; le Belfortain avait été hospitalisé. Il était dépressif.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/03/18/suicide-sous-un-train

Flandre : un mort et quatre blessés dont un grave dans un accident à Ebblinghem

La collision entre un minibus et une voiture qui s'est produite ce dimanche vers 7 h au Bonsberg, lieudit situé entre Lynde et Ebblinghem, a fait un mort, une femme passagère du minibus, et quatre blessés, dont un grave. Trois de ces derniers ont été héliportés vers le CHR de Lille.


L'accident a causé d'importantes perturbations de la circulation sur la route départementale, toutefois beaucoup moins fréquentée le dimanche. Selon les premiers éléments de l'enquête, le minibus, immatriculé en Belgique, ramenait des Audomarois de l'aéroport de Bruxelles : une femme de 67 ans, domiciliée à Saint-Omer, décédée des suites de ses blessures, et des parents éloignés de cette dernière, un couple domicilié à Longuenesse, qui a été héliporté vers le CHR de Lille, comme le conducteur de la voiture, originaire de Roubaix. Le chauffeur du minibus, un Belge, a été évacué vers l'hôpital d'Helfaut.
La route est peu fréquentée un dimanche à cette heure matinale. Pour l'instant, aucun éventuel témoin direct de l'accident ne s'est fait connaître. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie d'Hazebrouck. Les tests d'alcoolémie sont en cours.
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Littoral/2012/03/18/article_flandre-un-mort-et-quatre-bless-eacute-s.shtml